L’appel d’Azali Assoumani à l’organisation d’un référendum le 30 juillet prochain ne semble pas intéresser toutes les couches sociales à l’exception des politiciens qui attendent dans la cour du pouvoir actuel. Ce vote référendaire risque d’être donc à sens unique dans la mesure où, l’opposition par la voix de son président, a décidé de battre campagne contre l’organisation du référendum et non pour un quelconque oui ou non.
La société civile vient également de prendre une décision qui l’écarte de la tenue de ce rendez-vous et enfin, l’observatoire des élections explique pour sa part, que sans la société civile et l’opposition, il n’y aura donc pas un contrôle sur l’aspect démocratique de ce vote. Comme en 2002, Azali va se retrouver seul dans l’arène et puisque nous savons qu’il adore se retrouver dans pareil cas. Obtenir gain de cause sans opposition et sans combattre.
Son referendum bidon sans lois , c’est pareil comme la mort , un voyage sans retour , et peuple comorien espère bien que son referendum est sa voie qu’il suit vers sa fin séleste ichallah.
Bien résumé et tant pis pour les râleurs. Azali, en véritable apprenti dictateur moderne, s’est construit un fauteuil et un costume à sa mesure et tant pis pour les retardataires !