L’information provient d’une plainte pour discrimination remplie par un employé de Southwest Airlines qui a été licencié en 2017.
«On pourrait penser qu’en 2018, ça n’arrive pas. Mais ça arrive». Jamel Parker a 31 ans. Il a intenté un procès contre la compagnie américaine Southwest Airlines et a indiqué que cette dernière avait une salle de repos réservée au blanc à l’aéroport de Houston, au Texas.
Si la salle de repos n’existe plus depuis un ou deux ans, c’est seulement parce que des rénovations l’ont transformé en bureau d’un supérieur. Mais Jamel Parker l’affirme dans le Houston Chronicle, Southwest Airlines était au courant de cette salle de repos discriminante. Bien qu’il n’y ait aucun signe sur la porte, «les employés noirs connaissait son existence». Quand il a intégré la compagnie, en 2013, son supérieur (également noir) l’avait prévenu à propos de la salle de repos. «”C’est juste mieux d’éviter ça”, est à peu près ce qu’il m’a dit», se souvient l’employé licencié.
En plus de cette histoire, Jamel Parker affirme que la compagnie aérienne traite les gens différemment en fonction de leur race. S’il a été licencié pour avoir omis de signaler un problème avec un cordon d’alimentation, les employés blancs étaient simplement sanctionnés pour des infractions similaires, a-t-il indiqué.
Ce n’est pas la première fois que Southwest Airlines est accusé de discriminations raciales. Une femme blanche avait dû prouver que son fils métis d’un an était bien le sien avant de monter dans un avion pour Denver, rappelle CNN. Le média américain raconte aussi l’histoire d’un autre voyageur, qui avait été refusé d’un avion après avoir parlé en arabe avec son oncle.
La société n’a pas répondu sur le sujet. Elle s’est contentée d’une simple déclaration. «Nous ne tolérons aucune discrimination, et nous cultivons un lieu de travail qui reflète les clients que nous servons. Southwest Airlines est un employeur qui respecte l’égalité des chances et se targue d’un environnement de travail ouvert et inclusif, qui se classe régulièrement parmi les meilleurs lieux de travail au monde».
Slate.fr
Je crois que les journalistes auraient du bien bavarder sur un sujet insuportable de ce genre au lieu d’aller pecher la carricature pour provoquer la violence. Je ne crois pas que les américains souhaitent revenir dans l’incivilité.S’installer derrière d’un bus ou de l’avant n’a pas de sens. pourtant les américains ont vécu des malaldresses de ce genre entre les blancs et les noirs. Mais, ils sont corrigés. La discrimination positive a présenté un noir à la Maison Balnche. Un retour à la discrimination raciale négative serait une honte pour le peuple américain. Le mensonge est un pêché grave. C’est un délit. Merci.