Une famille Comorienne de Moroni vient d’être victime d’une erreur de l’unité d’élite de la police. Un commando du RAID a fait une descente fracassante, d’une violence sans précédent. Le Raid a tout retourné dans l’appartement situé au 7em étage sur la rue Stalingrad à Montreuil.
Le Commando a fait sauter la mauvaise porte. C’est vers 6h00 du matin, ce mercredi qu’un commando des forces spéciales du RAID défonce la porte de l’appartement et envahit avec fracas le domicile endormi. Hurlements, fouilles musclées… le foyer se transforme en quelques secondes en une gigantesque pagaille. Il y avait dans l’appartement 3 jeunes filles mineures, leur maman, la grand mère et la plus jeune n’a que 6 ans.
Après avoir tout retourné dans l’appartement, les policiers découvrent leur erreur. Ils se sont trompés sur le nom, ils ont confondu « Said Mzé » à » Sayd ». L’homme recherché s’appelle Sayd, il serait le fils du voisin de la famille comorienne.
« Ils avaient braqué leurs armes sur nous, on a levé les yeux et les armes étaient braquées sur nous » a-t-elle déclaré la grand mère.
Le Raid est reparti chez le voisin de la famille comorienne par la suite. La violence avec laquelle la police est intervenue a traumatisé les enfants sans parler des dégâts matériels.
C’est une expérience très traumatisante pour le foyer qui aurait aimé au minimum des excuses après cette bévue. Il n’y a pas eu d’excuse ni réparation des dégâts.
Cette intervention musclée rentre dans le cadre de l’enquête sur le meurtre des deux policiers il y’a quelques jours. Comores infos a contacté le commissariat de Montreuil et il nous a envoyé à l’IGPN.
La famille comorienne compte porter plainte et lancera une procédure judiciaire par l’intermédiaire d’un avocat.
Comme si la justice existe chez les indigènes mahorais, c’est l’hôpital qui se fout de la charité
Saym Boum arrête de boire du mauvais vin .tu divagues .
Saym Boun, votre commentaire laisse à désirer vraiment. Ce n’est pas parce qu’un pays est dépourvu d’eau que ses ressortissants de part le monde doivent se laisser mourir de soif. Cette famille est d’origine Comorienne, certes, mais elle vit et a subi un préjudice en France. Elle a droit à une justice. C’est le principe de l’égalité que cette famille à surtout compris.