Une mission de l’Union africaine (Ua) est attendue à Moroni le dimanche 14 octobre 2018. Il s’agit d’une mission du département des affaires politiques en charge de la paix et de la sécurité. L’objectif est l’évaluation de la résilience en Union des Comores d’après un courrier adressé au chef de la diplomatie comorienne.
Composée de Rodney Ondjika du département des affaires politiques, de Bweenda Muke du département paix et sécurité, de Jeanni Elisbeth Dagbo Badjo experte, du Pr. Agostinho Zacaria expert, et d’un représentant de la Cedao, la mission séjournera dans le pays du 14 au 20 octobre 2018.
Bien que l’agenda de cette mission mandatée par l’Ua n’est pas encore dévoilé, la commission a tenu à indiquer qu’elle «s’inscrit dans le cadre de son programme de renforcement de l’appui à la diplomatie préventive structurelle et à l’analyse politique dans le domaine des élections en Afrique qui a pour objectif d’évaluer la résilience des Etats membres face aux facteurs de vulnérabilités structurelles qui pourraient déboucher sur des crises ou des conflits violents notamment dans le cadre des élections ou des réformes constitutionnelles».
Dans ce courrier, la commission rappelle que cette mission fait suite à une invitation qui leur a été adressée par le ministère comorien des Affaires étrangères, demandant au président de la Commission de l’Ua, Moussa Faki Mahamat «à entreprendre toutes les démarches nécessaires afin que des discussions franches et sincères puissent être engagées dans les meilleurs délais entre les différentes parties prenantes dans l’intérêt supérieur de l’Union des Comores suite au referendum constitutionnel du 30 juillet dernier».
A la demande du président de la République, les décideurs politiques ainsi que la société civile du pays ont enclenché depuis le 14 septembre dernier un dialogue inter-Comoriens sous l’égide de l’Union africaine. Des discussions post-referendum dont la mayonnaise peine à prendre, en ce sens que les incompréhensions demeurent toujours. Mouvance et opposition se rejettent les responsabilités du blocage empêchant la poursuite des pourparlers.
Trois jours durant, les deux parties et la société civile n’ont su aborder qu’un seul point sur un catalogue de sujets devant être débattus dans le premier round des discussions. Ce qui avait obligé la mission conduite par Ramtane Lamamra, facilitateur de ces échanges, à suggérer un deuxième round. Une prolongation qui n’a pas permis aux parties prenantes d’aplanir encore leurs divergences. Le chef de l’Etat reprendra l’initiative, en recevant vendredi dernier, le chef de l’opposition, Mohamed Ali Soilih, pour tenter de relancer un dialogue dont le principe est maintenu par tous les protagonistes malgré les divergences parfois profondes.
Maoulida.Mbaé / Alwatwan
En 2006,le Super-Putschiste a voulu aussi jouer avec la Communauté Internationnale en pareilles circonstances .Le Bon Dieu paiera l’ancien Président Sud-Africain Mr TAMBOUBEKI qui a tout fait pour stopper ce Super-Putschiste.
Azali et ses comiques croient jouer avec la communauté internationnale , si aujourdhui nous sommes en situation de crise c’est à cause de ce salopard de cancre soit disant président qu’il faut à tout pris assassiner . Azali et ses bandits quoiqu’ils fassent le 26 mai 2021 mort ou vifs quittera Beit Salam pour le tour d’ajouan , est l’Union africaine est avertie en tant que temoin signataire des accords cadres de fomboni , un point c’est tout.