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Une semaine pour renforcer les mesures contre la vente illicite des médicaments

La 10e édition de l’opération PANGEA a été lancée hier mardi à Moroni. Les parties prenantes à cette semaine auront la lourde tâche de renforcer les mesures contre la vente illicite des médicaments, plus particulièrement à travers l’internet.

Pharmaciens, cadres de la santé, forces de l’ordre, cadres de la douane et officiers de la police judiciaire ont tous pris part au lancement de la 10 édition de l’opération PANGEA. Les responsables vont tous travailler durant une semaine pour renforcer les mécanismes pour bien lutter contre la vente illicite des médicaments d’une manière générale et plus particulièrement à travers l’internet.

« La vente illicite des médicaments est un mal qui gangrène les pays à faible revenu comme le nôtre sur le plan économique et social. Le phénomène reste aujourd’hui un sujet de préoccupation à l’échelle planétaire. C’est pourquoi, les services des douanes, garant des entrées et des sorties des biens ont un rôle à jouer dans ce domaine, tout comme les services spécialisés », déclare Soeuf Kamaldini, le directeur général de la douane.

Ce dernier appelle les services de la douane à faire respecter les textes législatifs ou règlementaires qui régissent les importations dans le pays. Il appelle ensuite les acteurs de la santé à éclairer sur la voie à suivre et mécanismes à mettre en place pour résorber efficacement ce phénomène de prolifération et de vente illicite de médicament sur le territoire national. « Au delà de nos discours, j’en appelle à la collaboration de tous les acteurs pour que de véritables actes soient posés en urgence, à commencer par le renforcement du cadre légal par des mesures correctives capables de dissuader les contrevenants à la loi », poursuit-il.

Le patron de la douane appelle aussi à la création d’une unité mixte quadripartite (douane, gendarmerie, justice et professionnels de santé) pour resserrer davantage les mailles du filet afin de venir à bout de ce fléau dont les conséquences sont assurément désastreuses pour la sécurité sanitaire du pays et de son économie.

De son côté, le directeur de la sureté nationale a montré sa disponibilité à accompagner cette action en vue de lutter contre la falsification des médicaments et le détournement de leurs usages. Quant aux acteurs de la santé, ils mettent en garde la population contre les médicaments de la rue mais aussi des commandes via internet, qui, selon eux, manque de sécurité pour les patients. « Pour acheter son médicament, on doit consulter le médecin et aller directement à la pharmacie », conclut-il.

Mohamed Youssouf/Lgdc

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