Ce samedi vers 19 h heures, heure locale, jour de l’investiture controversé de la mairie de Fomboni, une voiture a pris feu à quelques mètres seulement du domicile de Mohamed Ali Said, gouverneur de l’ile de Mwali. La voiture en question n’est autre que celle de Daibadji Mohamed Ali Said sa fille ainée.
C’est au milieu du pont de Boingoma à 5 mètres seulement de la résidence du gouverneur que la voiture de Dai a pris feu. Cette voiture 4X4 nouveau model a été littéralement calcinée sous le regard impuissant du patron de l’ile.
La voiture, selon un témoin oculaire, a à peine commencé son entrée dans le portail de la résidence avant que le chauffeur soit appelé par un ami. Le chauffeur faisait marche arrière lorsque les passants lui ont signalé le feu qui venait du moteur. Et, selon toujours notre témoin, c’est au milieu du pont que le chauffeur s’est sauvé en abandonnant la voiture. « personne n’a eu le reflexe de chercher les bouteilles à gaz extincteur à l’intérieur des voitures de la résidence.
C’est encore une deuxième fois après le Mlezi III, il y a quelques années, que le gouverneur assiste à la carbonisation de ses biens sans pouvoir rien faire. Le service des pompiers mise sur place dans l’ile après l’incendie du Mlezi III, n’a pas du tout répondu malgré les tentatives d’appel du nouveau maire qui était, lui aussi, présent dans la résidence du gouverneur avec le cadi de Fomboni. Daibadji, sa mère, son père et tous ses hôtes ont assisté la scène sans pouvoir rien faire.
L’acte est arrivé à une journée où la tension a été très vive à Fomboni avec quelques échauffourées dans les rues de la capitale mohélienne. Il s’agit du jour où les chefs des quartiers et villages étaient appelés tout comme les conseillers communaux pour élire le maire. 14 conseillers de l’opposition sur 21 au total ont refusé de prendre part à la cérémonie et se sont insurgé contre la participation de ces chefs des quartiers et villages à l’élection du maire.
Dans la capitale mohélienne, certains pensaient déjà à un acte volontaire qui pourrait être perpétré par l’opposition et qui aurait fait suite aux actes de la matinée. Pour Daibadji, cette voiture semble être l’une de ses derniers soucis car, selon nos sources, elle attendait 3 autres voitures qui se trouvaient déjà au port de Boingoma. Le lendemain de très bon matin, elle roulait sur un autre nouveau model.
Mwaswili
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