Le gouvernement comorien réfléchit à l’importante et cruciale question relative à l’instauration d’un salaire minimum. C’est l’un des points abordés par le conseil des ministres d’hier, mercredi.
D’après le porte-parole du gouvernement qui s’est exprimé hier, à l’issue du conseil des ministres, le gouvernement s’est penché le même jour en conseil des ministres sur l’importante question de l’instauration d’un salaire minimum pour les salariés comoriens.
Selon Houmed Mdahoma Msaidié, l’absence d’un salaire minimum est doublement pénalisanttant pour l’employé que pour l’employeur. « Le gouvernement travaille en symbiose avec les investisseurs pour revoir la fixation des salaires en fonction du pouvoir d’achat du pays », a dit M. Msaidié.
D’après lui, le gouvernement a examiné le projet de loi relatif au règlement du budget pour l’exercice 2014. L’importance de cette loi, une première, d’ailleurs dans le pays, est qu’elle permette au gouvernement de vérifier l’exactitude de l’application du budget de l’Etat.
L’autre point examiné par le conseil a porté sur la police nationale jusqu’ici régie par deux lois, celle datant de l’époque Ahmed Abdallah Abderemane et celle récente, adoptée sous le président Sambi. Désormais, c’est cette dernière qui est en application.
Dans le cadre des élections, une mission de la CENI et du ministère de l’intérieur se trouve en France pour mener des consultations avec les différentes communes et départements accueillant un plus grand nombre de Comoriens. D’après le ministre de l’intérieur, les travaux de recensement ne seront pas difficiles dans la mesure où la plupart des Comoriens résidant en France sont titulaires de leur carte nationale d’identité comorienne.
Maoulida Mbaé / LGDC
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