Ce défenseur des enfants se demande pourquoi les violeurs «ne passent jamais en cour d’assise alors que des examens médicaux ne cessent d’authentifier des faits graves avérés» et que depuis 2007, le viol est considéré comme un crime et qu’un crime doit être jugé à la cour d’assise. Il dénonce le «laxisme» de la justice en la matière.
Habitué à appuyer les Ong engagées dans la protection de l’enfant, Maitre Moudjahidi Abdoulbastoi ne cesse d’attirer l’attention de l’opinion sur les viols des mineurs devenus, selon lui, ces dernières années «monnaie courante aux Comores». Sans chercher à noyer le poisson, il dit constater du «laxisme» au niveau du système judiciaire comorien à l’égard de ces enfants victimes. A ce propos, il se demande pourquoi les violeurs «ne passent jamais en cour d’assise alors que des examens médicaux ne cessent d’authentifier des faits graves avérés» et que depuis 2007, le viol est considéré comme un crime et qu’un crime doit être jugé à la cour d’assise.
Nazir Nazi / Alwatwan
Réagissez à cet article