La Corée du Nord a fermé ses portes aux touristes, tandis que plusieurs aéroports internationaux se tiennent sur leurs gardes.
Le nouveau coronavirus venu de Chine continue de se diffuser, et le bilan de s’alourdir. Dans le pays, les autorités ont fait état de neuf morts ce mercredi, alors qu’un précédent bilan communiqué la veille faisait état de six morts. Ce virus, qui se transmet par les voies respiratoires, « pourrait muter et se propager plus facilement », a averti lors d’une conférence de presse le vice-ministre de la commission nationale de la Santé, Li Bin. Il a précisé que le virus avait été diagnostiqué auprès de 440 patients, alourdissant un précédent décompte d’environ 300 cas.
De nombreuses régions du pays sont touchées, y compris des mégapoles comme Shanghai et Pékin. Les autorités redoutent que le virus puisse se propager à la faveur des longs congés du Nouvel an chinois, qui commencent vendredi, et donnent lieu chaque année à des centaines de millions de voyages en car, en train ou en avion dans l’ensemble du pays.
Relayant un appel du président Xi Jinping à « enrayer » l’épidémie, Li Bin a annoncé des mesures de prévention telles que ventilation et désinfection dans les aéroports, les gares et les centres commerciaux. Des détecteurs de température pourront également être installés dans les sites très fréquentés, a-t-il annoncé.
Réunion de l’OMS
Alors que des cas ont été confirmés ailleurs en Asie et même aux États-Unis, un comité ad hoc de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) se réunit ce mercredi à partir de 18 heures pour déterminer s’il convient de déclarer une « urgence de santé publique de portée internationale ».
L’OMS n’a jusqu’ici utilisé ce terme que pour de rares cas d’épidémies nécessitant une réaction internationale vigoureuse, dont la grippe porcine H1N1 en 2009, le virus Zika en 2016 et la fièvre Ebola, qui a ravagé une partie de l’Afrique de l’Ouest de 2014 à 2016 et la RDC depuis 2018.
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