Mohamed Moussa Mahoma, le tout nouveau ministre de la santé a tenu une conférence de presse au cours de laquelle il dresse un bilan de son voyage avec le chef de l’Etat à l’Ile Maurice. Sur la situation de l’hôpital El-Maarouf, le ministre reconnait que l’établissement va plus mal que jamais.
D’emblée, le ministre de la santé dresse, dans sa toute première conférence de presse, un bilan de son voyage à Maurice où il avait accompagné le chef de l’Etat avec une forte délégation des hommes d’affaires. Au niveau de la santé, Mohamed Moussa Mahoma avait accordé un quota de 100 évacuations sanitaires vers Maurice. Mais à la grande surprise, « nous avons appris que ce quota a expiré alors qu’au niveau du ministère il n’a pas été consommé. J’ai eu la chance de rencontrer mon homologue pour savoir le pourquoi », indique le ministre.
Suite à un débat, il a été découvert que le centre de cardiologie, à titre d’exemple, qui prend en charge 10 personnes annuellement, une fois qu’un comorien se trouve sur place, « ils ne cherchent pas à savoir s’il a obtenu ou non une autorisation de l’Etat comorien, il le prend en charge. Ce qui fait que notre quota est épuisé sans que nous le sachions », reconnait Mohamed Mahom. Désormais, « nous avons conclu de le réactualiser et on attend la signature », ajoute-t-il.
Par rapport au statu quo de l’hôpital de référence, le ministre reconnaît que le CHN El-Maaarouf est vraiment malade. « La question d’El-Maarouf est un problème national. C’est pourquoi le gouvernement en fait une priorité », avance Moussa Mahom qui reconnaît que les hôpitaux de Hombo et Fomboni ont moins de soucis par rapport à El-Maarouf. Il annonce certaines mesures mises en place, en l’occurrence deux projets qui sont en cours. Avec le comité de direction qui assure l’intérim du directeur général, « nous avons lancé rapidement ces deux projet afin de sauver l’hôpital le plus vite possible », annonce le ministre qui ajoute que la mission de ce projet de plan d’action est courte. Le gouvernement a déjà bloqué 250 millions de nos francs, dont 10 millions pour le financement du ramassage des ordures.
Pour le plan de établissement, qui est un projet à long terme, le ministre annonce que certains ateliers sont en cours pour valider les différentes propositions faites par le comité de direction qui, d’ailleurs a fait la proposition du nouveau directeur en la personne de Ben Imane « que j’ai nommé pour assurer l’intérim », conclue-t-il.
Ibnou Med Abdou / LGDC
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