La police municipale de Moroni, fraichement installée, fait déjà l’objet de vifs débats. Si certains trouvent leur action salutaire, d’autres se plaignent de leur manque d’expérience.
A Moroni, la police municipale, fraichement installée, fait déjà jaser les automobilistes. Avec les embouteillages, devenus le quotidien des citadins, les esprits s’échauffent et les querelles explosent du fait en plus de l’intervention de la police municipale qui selon beaucoup, n’est pas pour apaiser mais plutôt pour empirer les choses.
Un automobiliste en a fait les frais hier. Un policier l’a arrêté alors qu’il se rendait vers le rond point de Bonzami, en passant par une voie libre. S’en sont suivies de longues minutes d’explications entre les deux hommes, créant un embouteillage monstre dans le coin. Finalement, l’automobiliste a eu gain de cause et s’en est allé.
Interrogé par la Gazette des Comores, un moniteur d’auto-école s’est offusqué : « Au contraire, le policier devait aider le chauffeur pour que le passage lui soit cédé le plus rapidement possible ».
Pour le commandant des éléments de la commune, le commissaire Abdallah Mdahoma, la présence de la police sur les routes est indispensable. Et à ceux qui se plaignent que les forces de l’ordre semblent n’avoir pas été formées, le commissaire réfute ces allégations, admettant toutefois que « des dérapages peuvent parfois se présenter ».
Parmi les actions louables de la police municipale, la saisie des babyfoots qui trainaient dans les quartiers et rues de la capitale et dont beaucoup se plaignaient. Les enfants passaient le plus clair de leurs temps à y jouer au lieu d’aller à l’école.
Toufé Maecha / Hzkpresse
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