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A quand le jugement du tueur de Fatouma Mzé Hamadi ? Acte II

Nombreux comoriens sont conduits vers l’oubli du dossier de Fatouma Mzé Hamadi, victime de Mohamed Youssouf dit Bousri. Mais d’autres ont la mémoire qui ne dort pas. Toujours à l’attente de la réaction de la justice comorienne, suite à l’assassinat et au viol de cette jeune étudiante. Rappelons très bien que Faouma Mzé Hamadi, originaire de Samba-Mbodoni, était étudiante en licence des LEA à l’Université des Comores. Et l’affreux Mohamed Youssouf (Bousri), l’a assassinée et violée à mis chemin entre Samba et Milembeni, le mois de Janvier dernier.

 

Compris amnésiques et naïfs par leurs soi-disant autorités notamment politiques du pays, les comoriens sont menés à oublier cette horrible tragédie par le regime en place. Comment et pourquoi le sanguinaire au cœur d’un animal sauvage, Monsieur Bousri est-il vivant jusque maintenant ? Pourquoi aucun procès n’est ouvert à propos de l’assassinat de la fille susdite ? Pourquoi la justice comorienne ne se prononce pas sur cette affaire dont l’auteur a avoué le fait et qui pèse lourd dans les cœurs des comoriens en général et des ceux des membres de la famille de la victime en particulier ? L’auteur du crime est libre comme pas mal d’autres ou est-il encore dans le cachot ? Qu’on connaisse la vérité car le peuple comorien suant depuis des lustres sous l’injustice, a besoin d’une justice digne de ce nom.

 

Le naufrage de la justice comorienne

 

Certes, les comoriens veulent leur justice portée disparue depuis bon moment. Cette justice rendue malade par Azali, tuée par Sambi et enterrée par Ikililou, doit être ressuscitée. Qu’elle se libère de l’oppression et de l’inexistence, cette justice. C’est très curieux, mais le silence radio qui s’impose dans le gouvernement comorien et dans cette justice précitée au sujet de l’acte de cruauté de Mohamed Youssouf alias Bousri, n’est pas pour rien. Il y a une anguille, sous la roche. Ce silence gomme et la tranquillité et la sécurité du peuple comorien. Alors, le chef de l’Etat comorien, ikililou Dhoinine qui a peur des représailles de la communauté internationale et de l’amnistie internationale, une fois exécuté Bousri après verdict, ne doit pas oublier que ce ne sont pas ces instances qui ont fait de lui, chef de l’Etat du pays qu’il martyrise par son silence égorgeur. Mais c’est le peuple comorien. Par ailleurs, car c’est un procès qui ne devrait pas connaitre de lourdeur grâce au complet des éléments, le président Ikililou Dhoinine doit se réveiller et quitter son profond sommeil pour sa tenue.

 

Le chef de l’Etat et son silence meurtrier

 

D’ailleurs le fait que l’auteur avoue son crime, jamais un procès aussi facile. Alors même si le tribunal de Moroni punit à travers, comme le cas du général Salimou et celui de Said Abdallah Rifki… mais le tueur de Fatouma Mzé Hamadi doit être jugé et condamné à la peine qu’il lui faut. Si enfin, les comoriens restent toujours sans savoir où se reposent les dossiers de détournements de fonds de la SNPSF, du Comores télécom, de l’l’hôpital El-Maarouf… mais car la sécurité et la tranquillité leurs sont importantes, ils ont besoin de vivre le jugement du sanguinaire Bousri. Encore une fois et le chef de l’Etat comorien et son gouvernement et son ministre de la justice et la défunte justice des Comores… doivent assumer la responsabilité des différentes contestations en chemin. Le manque de rigueur et d’autorité du chef de l’Etat, empoisonne la tranquillité et la paix durable de notre cher pays. Et place ce pays de rêve à la casse.

SAID YASSINE Said Ahmed

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