Dimanche 19 juillet, c’est sous une chaleur écrasante qu’un nombre important de représentants de la diaspora comorienne s’est réunie à Nanterre.
Dans la salle, des personnes de tous âges et villages confondus sont là. Les esprits s’échauffent, le message est clair : faire cesser les travaux entamés par la société Colas à Handouli, faisant l’objet d’un contrat jugé frauduleux.
Pour commencer, les organisateurs de ce mouvement s’expriment.
Tour à tour ceux-ci expliquent l’affaire dans sa globalité, puis insistent sur l’importance pour l’ensemble de la diaspora comorienne de se mobiliser pour défendre une « cause d’intérêts public ». Une grande manifestation en France est donc annoncée pour début Septembre.
C’est ensuite au tour des invités de s’exprimer, et malgré la chaleur nombreuses sont les personnes à témoigner de leurs solidarité envers le village de Vanamboini. Un sentiment de lassitude se fait ressentir dans chacune des prises de paroles : « on dit des comoriens qu’ils ne savent pas se faire entendre, montrons leurs le contraire » s’exaspère l’un des participants.
Si cet appel à manifester a été entendu par une partie des représentants de la diaspora, il reste encore un grand travail de communication à faire, selon les membres de la commission en charge de l’organisation de cet évènement qui entendent bien « frapper un grand coup en faisant appel au plus grand nombre d’individus ».
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