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Ali Ben Ali, un candidat à la candidature au gouvernorat de Ndzuani

Ali Ben Ali, ingénieur électricien qui a plusieurs fois dirigé des sociétés d’électricité nationales (Eedc et Eda), est parmi les prétendants à la fonction de chef de l’exécutif de l’île en 2016. Quatre questions à cet ancien baron du parti Maesha Bora qui, aujourd’hui, a changé de clan.

Un candidat à la candidature au gouvernorat de Ndzuani

Le bruit court  que vous pensez briguer le gouvernorat de l’ile de Ndzuani en 2016… ?

Cette rumeur est fondée. Vous savez que les partis politiques sont en train de se choisir des candidats aussi bien pour la présidence que pour les gouvernorats. Il se trouve qu’aujourd’hui je milite pour le parti Juwa et dans ce parti nous avons opté pour des primaires au poste de gouverneur. Donc ce bruit qui court est une précampagne interne car c’est vrai je suis candidat à la candidature.

 

Pourquoi voulez-vous être  gouverneur ?

Notre candidat pour la présidentielle de 2016 c’est Ahmed Abdallah Mohamed Sambi. Un parti c’est pour conquérir le pouvoir et le garder. Maintenant nous voulons les gouvernorats et c’est normal que les militants qui se sentent à même d’assumer la charge au nom du parti se manifestent. Si la question signifie «quel est ton programme» alors je dirai que mon programme sera celui du parti Juwa avec bien sûr quelques notes personnelles sur l’énergie et l’eau. On ne comprendra pas que je gouverne une île dans l’obscurité et sans eau potable sous prétexte que ce sont des prérogatives de l’Union.

 

En 1996 vous aviez brigué la présidence de la République. Aujourd’hui c’est le gouvernorat de Ndzuani. Auriez-vous perdu de l’élan ?

En 1996 j’étais secrétaire national du parti Maesha Bora. Ce choix des militants s’était porté sur moi pour la présidentielle. Ce n’est pas une question de perte de vitesse mais plutôt de respect de l’esprit d’équipe, quand on joue en équipe. Je jouerai la partition que les autres m’auront confiée. Je n’ai pas perdu de la vitesse ; aujourd’hui je suis plus fort politiquement qu’hier.

 

Qu’est-ce qui pousseraient les anjouanais à choisir Ali Ben Ali plutôt qu’une autre personne ?

L’électeur comorien aime voter quelqu’un qu’il connait. A Ndzuani je suis connu comme quelqu’un qui est très proche des gens, quelle que soit leur classe sociale. Quelqu’un qui fait bien ce qu’on lui confie de faire, intègre, ingénieux, dynamique, respectueux de l’autre, qui sait écouter   les autres et qui n’est pas démagogue. Quelqu’un aussi d’expérimenté en politique bon gestionnaire. Les anjouanais m’ont récemment vu à l’œuvre quand j’ai ressuscité Eda [Electricité d’Anjouan]. Bien qu’aujourd’hui cette société semble anesthésiée, et les raisons sont multiples mais je suis mal placées pour en parler.

 

Propos recueillis par Sardou Moussa /alwatwan

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