Le mouvement du 11 août dit M11 avait entamé les travaux relatifs à l’organisation et la communication. Certains avaient même avancé un chiffre global de 150 millions de francs pour financer les Assises nationales pour les 40 ans de Dépendance et 2 ans d’indépendance (sous Ali Soilihi).
Le comité de pilotage devait prendre le relai notamment d’ajustement du budget. Mais il semblerait que le travail a déjà été fait. Le secrétaire général du gouvernement tente d’imposer son propre budget « volontairement surévalué » dit une source proche du comité de pilotage.
L’Arabie Saoudite serait prête financer cette chose censée maintenir Azali au pouvoir au-delà de 2021. Ceux qui ont compris la supercherie ont quitté le navire à l’exemple de Saleh Assoumani. Il reste à définir la position ambiguë du grand-frèreMohamed Idrisss. Il reconnaît une volonté des membres du gouvernement de récupérer son bébé mais semble vouloir sauver les meubles.
Ce qui est certain, si ces Assises concluent à la suppression de la Tournante comme attendu, l’ancien président du comité Maore sait pertinemment que l’unité nationale qu’il a défendue, des années durant, sera mise à l’épreuve.
Hamadi Idarousse est l’exemple parfait de népotisme décomplexé. Nommé secrétaire général du gouvernement par son oncle président, il exerce en réalité la tâche d’un premier ministre au nez et à la barbe des vice-présidents.
T.AC/ C.M
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