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Assises nationales: Les plus absurdes habits du fascisme

A part une  atmosphère politique déjà tendue en raison des pressions exercées par les Azalistes et des questions glissantes comme de peau de banane,  Il y a peu à dire a propos des assises nationales. Certes, les comoriens sont tétanisés par un mouvement du 11 août diabolique comme le sont le comportement et l’identité politique des initiateurs  mais ce qui est trop fascinante  dans tout cela c’est la magie par laquelle  Azali a  professé la sagesse à ces politiciens  sans décence ni pudeur.

 D’autant aussi fascinante est  la république de Gondwana qui a offert l’asile politique collectif a l’opposition comorienne qui clame haut et fort qu’Azali doit démissionner car il a violé la constitution qui l’interdit de porter les habits honorifiques du grand mariage. Désormais le président peut décider seul car on voit mal comment des opposants vivant à Gondwana au milieu de  toutes les casseroles qu’ils traînent derrière eux ; peuvent ils se soustraire des malversations qui les tapissent leurs bouches ? Azali a les coudées franches. A défaut de faire le grand mariage, les assises nationales le sont.  C’est son invention qui va en revanche lui permettre en toute liberté d’endosser « les habits neuf du fascisme ». Déjà ,  nul n’échappe aux bruits de bottes des   grands voyous de la république qui ont eux aussi ont enfilé  les habits de sage,  prêts à  servir le gâteau au président au détriment des milliers de vies fauchées sur le chemin de l’exile.
A l’orée de ces assises nationales, l’on s’aperçoit que l’infantilisation du débat politique sera présidé par  des « peau noire, masques blancs ». Ce qui explique évidement pourquoi dans cette république bananière nos primates politiques font déjà des grimasses  devant les cameras pour nous avertir qu’on aura pas d’autres choix que d’obéir a la volonté d’une majorité de complaisance rendue bassement possible par une organisation partisane. La boucle est déjà bouclée et les cartes  sont certainement distribuées de manière à former une majorité de petites racailles parachutées par beit salam.
La caricature des assises nationales fait la buzz.

   Peu importe la méthodologie utilisée pour arriver a la conclusion que les comoriens sont porteurs d’une cécité collective irréversible, l’image qui n’échappe à personne nous montre les traits horribles de toto, se faisant passer pour un Donald Trump puisqu’il ne peut pas gagner sans un coup des russes ou de ruse. C’est pourquoi, il fallait le faire,  le procès des imams à l’orée des assises nationales est un exercice de maintien de l’ordre  destiné à s’assurer  que la rue manque d’énergie. Ainsi,  les  damnés de la terre que nous sommes allons honteusement  obéir sans se plaindre a un pouvoir improductif dont le seul avoir productif qui génère  a lui seul notre Pib c’est la diaspora franco comorienne. A chaque jour, des enfants sont quasiment mis  aux pas de l’exile par un état cynique WATSAHE MAPESA WEREYE WOWANDUZAWO WAVUMZE YE MIHIMA NEZE CHIDA ILI   SIRIKALI YAKIWUDHWALIMU YIVUMWE, YIZIDI USISA MIZI.  MANIYA WOWARIZAYA WADJIHUNDRAWO PVO NTSI DJUWU KWATSURAMBUCHIWA WUKAYA YICHO WOWANA WAROCHEYA NDICHO WADHULUMIWA NE MAFANYA SIYASA WAHATRU.(MSOMO, HAZI, WUNONO, MAYECHA….) YIKAWO NDAWALA WAWO RARUDI RIWAHIMILIYAWO LEWO WARUDI TSENA WAMENYE YE MAYECHA YAHO WAZALWAWO , . .C’est ainsi que  durant le dialogue nationale, les mêmes «  damneurs  » qui  nous ont condamnés a la pauvreté éternelle depuis l’indépendance  ne chercheront pas surement une autre voie : sans patriotisme leur pseudo intellectualisme leur fait croire que le pays peut changer sans qu’on change de système politique et pratiques politiques. Arriveront-ils perpétuellement à nous avoir en nous faisant toujours contempler de bons discours dans un monde ou leurs paroles n’ont jamais cédés le pas à l’acte ?
 Si l’on transforme les assises nationales à un cours d’école on a rien à envier des comportements –  surtout  des fantasmes incestueux – de nos présidents  qui invitent tout le monde a se tenir droit pendant qu’ils violent la constitution qu’ils ont eux mêmes enfantée. Et pour les défenseurs de cette tour(M)ante qui ne cesse de haranguer qu’elle est gage de paix et de stabilité, on ne peut pas non plus aussi adhérer a  un système de stabilité dont l’objectif central est d’offrir un futur radieux a ceux qui se trouvent au sommet de l’échelle social. Une manière de dire que la tournante est comme une perche à selfie que les élites  d’une ile se tendent durant un certain bout de temps pour prendre en photo leurs ventres pleins pendant que leurs homologues des  autres iles attendent sagement la perche venir pour remplir a leur tour leurs ventre creux .c ‘est a ce prix qu’on nous parle de stabilité sans aucun impact positif sur le tissu social. Des lors, tampis pour les anjouanais qui pensent que le mollah cache un miracle dans sa soutane alors qu’il n’a rien fait de tel quand il était au pouvoir. Au final, tous les esprits avisés savent qu’en fin de compte Sambi l’arroseur sera toujours arrosé. 
Si et seulement je peux décider de transformer les assises nationales en une école de démocratie, l’on devait se défaire des considérations partisanes, insulaires, religieuses ou supra-élitistes. Les organisateurs devront enfiler les habits d’un éducateur qui répond aux bonnes questions par des explications convaincantes.ils devront s’atteler a recueillir les aspirations du plus grand nombre possible  au lieu de  chercher à nous convaincre  qu’ils ont le monopole du savoir. Seulement, face à cela, on tenterait de nous faire croire qu’on ne peut pas recueillir un a un les doléances de chaque citoyen.PEUT ON SE DONNER LES MOYENS ET AVOIR LA VOLONTÉ DE DONNER LA PAROLE AU PEUPLE EN CRÉANT UN SITE WEB SPÉCIAL ASSISES NATIONALES POUR COMMUNIQUER AFIN DE MESURER A JUSTE VALEUR DE L’ INTÉRÊT GÉNÉRAL ?
Par Cap Patrie

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