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Assises nationales: Lettre ouverte au président de l’union des COMORES

Suite à vos multiples demandes, j’ai décidé de venir aux assises nationales, mais quand même je vais rester debout, on sait jamais…

On voit bien ici et là, pas mal de nos compatriotes qui critiquent utilement, inutilement, et d’autres qui rejettent ou opposent farouchement : chacun son livre.

Moi comme d’autres patriotes, trouvons qu’il n’est pas inutile de se parler entre COMORIENS pour les COMORES, et acceptons de prendre part.
Les 42 années d’indépendance passées ont laissé beaucoup, beaucoup, beaucoup de choses à dire: de questions à répondre, de plaies à soigner, de trous à combler, des incendie à éteindre, des enquêtes à ouvrir, des escrocs à enfermer………………..etc
Mais pour vous aider à faire tout ce travail, j’ai une seule condition, vous devrez changer votre cabinet, oui il est important pour vous, de vous débarrasser de ces feignants, comme disait votre ami Macron.
Les conseillers, les attachés de presse et Cie, n’ont jusqu’à présent pas montré leur utilité, donc à l’inverse de, « on ne change pas une équipe qui gagne », votre équipe perd, il doit partir et faire autre chose.

Votre chute, votre échec, Monsieur le président sera fatal. Il sera fatal pour vous personnellement, mais on s’en fout, il sera fatal pour notre cher pays, et ça ne se passera pas passifiquement comme d’habitude.
Les COMORIENS de l’extérieur comme de l’intérieur attendent beaucoup de vous, de ce dernier ou reprémier mandat avec beaucoup d’impatience, d’exigences, d’intolérances, et ils ont peut-être raison.
Il y en a parmi nous citoyens de près et de loin qui n’attendent que votre échec, tout en ignorant que cela serait comme une bombe nucléaire pour tout un peuple.

Les COMORIENS ont vu défiler à leur tête, les politiques, les commerçants, les agronomes, des ingénieurs, des Mollah, des militaires, et même des douc taire, tout ce beau monde est passé au dessus et le peuple reste toujours en dessous, et je crains le pire pour les temps qui viennent, monsieur le président.
C’est pour tous ces raisons que j’ai accepté votre invitation, votre honneur, et aussi parce que je ne me pardonnerai plus de laisser encore une fois mon pays tout en dessous des autres.

Avec mon ami Mohamed Hadji, nous ne pouvons pas laisser les choses telles qu’elles sont, nous sommes obligés de participer aux assises, mais nous resterons debout je vous rappelle, nous ne voulons pas votre chute.

Chamsoudine Ibrahim

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