L’unique candidat comorien débutera la compétition par les séries. Si la fédération comorienne ne s’attend pas forcément à voir son athlète monter sur le podium, elle espère, cependant, voir son coureur battre son record personnel et le record national de la catégorie qui est de 11’’81.
Les Comores sont invitées à Nairobi, du 12 au 16 juillet, aux championnats du Monde d’athlétisme des moins de 18 ans. Un seul athlète, Mohamed Mouigni Dahalane, représentera, à cette occasion, le sport comorien sur les pistes de Nyayo national stadium de Nairobi au Kenya.
Le jeune sprinter, né en 2001 a été choisi, selon la Fédération comorienne d’athlétisme (Fca), pour avoir remporté le 100 m du championnat national cadet. «Nous l’avons retenu parce qu’il est le champion national de la catégorie, un des espoirs de l’épreuve reine au niveau national »,précise-t-on.Dahalane sera accompagné de l’entraineur Ahmed.
L’unique candidat comorien débutera la compétition par les séries. Aussitôt après la cérémonie d’ouverture, prévue après demain, 12 juillet, Mohamed Mouigni Dhalane sera invité sur les standings block pour les séries de la ligne droite. Le chrono actuel du jeune sprinteur est moins de 12’. La fédération comorienne ne s’attend pas forcément à voir son athlète monter sur le podium. Elle espère, cependant, voir son coureur battre son record personnel et le record national de la catégorie qui est de 11’’81.
Les Comores sont de plus en plus représentées aux différentes compétitions internationales d’athlétisme, toutes catégories confondues. Après le cross-country à Kampala en mars dernier, le staff technique national a dans son viseur la présélection des Mondiaux séniors de Londres 2017, en août prochain. Mais avec quels moyens et dans quelles conditions les athlètes nationaux prennent part à ces compétitions de la Fédération internationale des associations d’athlétisme (Iaaf)?
Le président de la fédération, Hilmy Aboud Saïd, explique que les athlètes comoriens sont la plupart du temps invités à ces compétitions dans la mesure où ses représentants ont rarement les minimas requis pour y prendre part.Mais même pour répondre à ces invitations, « nous peinons puisque nous devons débourser nos propres moyens qui ne sont pas forcément remboursé par les organisateurs ».
Ces difficultés financières limitent les possibilités de mener le travail de préparation qu’il faudrait « d’autant plus que nos meilleurs athlètes s’entrainent et évoluent à l’étranger», regrette Hilmy.
Eliedjouma
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