Opinion libre: L’histoire à venir dans les prochains mois répondra sans doute à cette question , tant les tenants et les aboutissants restent obscurs.
La révision constitutionnelle que s’apprête à déclencher le président de la république est un saut perieux pour sa présidence, celle-ci écourtée, suite à un éventuel référendum, œuvre une période d’incertitudes susceptible d’ebranler l’unité nationale positivement ou non .
Cela dépendra de la volonté du président de la république pour deux raisons principales.
La première repose sur intention du président à démissionner au lendemain d’un éventuel référendum, mais si celui ci reste hypothétique , en effet pour l’heure aucune décision n’est tranchée, congrès ou référendum ?
Dans tous les cas de figures , échec pour lui ou pas , l’histoire retiendra plus tard qu’ Azali a remis sont mandat en jeu , prêt, à le perdre ,ce qui serait synonyme de convictions, la conviction d’affirmer que nos institutions actuelles sont inadaptées et ne présage aucun avenir.
Pour sortir grandit , le président devra procéder à un changement d’attitude, à commencer par la réanimation de la cour constitutionnelle agonisante , condition préalable à la tenue d’un scrutin .
Acte 2 , si j’ose dire procéder au référendum et non au congrès , voilà pourquoi , il y a nécessité du référendum étant donné la navigation de la classe politique Comorienne.
Nos élus , représentent-ils un échantillon pour leur électeurs ? En réalité non ,car beaucoup d’entres-eux ont pris assez vite des couleurs , ceux qui étaient autrefois rouges sont devenus bleus ou jaunes au degré d’interets personnels ou de groupes , d’où l’impérieuse nécessité de consulter le peuple à nouveau, faute de quoi la suspicion subsistera .
En conclusion si le président de république convoque un référendum , démissionne , perd ou gagne ou perd , l’histoire de l’audace du président de la République.
Bonne chance mon frère.
Daoud Halifa
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