Le pouvoir d’Azali s’est largement distingué dans le domaine de la justice. Celle-ci n’a guère réussi à donner confiance aux justiciables. Les affaires de corruption et de détournement de fond à la Snpsf et à Comores télécom se sont multipliées. On se rappelle de l’affaire Daoukou qui a admis avoir détourné la somme de 350 millions de nos francs. La justice s’est surtout distingué par les libertés sous caution qui se sont multipliées sans que les bénéficiaires en soient éligibles ou que les cautions soient déposées réellement. Cette première année du mandat Azali II est venue avec une nouveauté à savoir « l’outrage ». C’est un vrai phénomène de mode qui permet aux acteurs de la justice de pouvoir enfermer à tout va, tout ceux qui osent placer un mot déplaisant pour les magistrats ou les autorités. En tout cas, ce n’est pas Razida qui démentira cette information puisqu’il a été inculpé pour avoir tenu des propos « outrageux » en vers les magistrats et pour avoir remis en cause les diplômes de l’actuel ministre de la justice.
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