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Certains députés exigent le renouvellement du bureau

La prochaine session promet d’être mouvementée

 

Les travaux de la prochaine session parlementaire promettent déjà d’être agités. Alors que certains députés exigent le renouvellement du bureau de l’Assemblée nationale, d’autres, dont le président, ne l’entendent pas de cette oreille. En toile de fond de cette crise, il y a l’opportunité (ou non) de réviser le règlement intérieur pour «apportercertaines précisions sur des points qui prêtent à confusion.» Selon le vice-président de la commission des Finances, Ibrahim Mohamed Soulé, seuls les membres actuels du bureau s’opposent à cette proposition de modification du règlement «alors qu’elle vise notamment à apporter de l’équilibre au niveau des commissions.» Et d’ajouter : «Ils ne veulent pas que ce texte soit révisé et voté pour non seulement revoir la composition des commissions parlementaires, mais aussi corriger certaines irrégularités, notamment la durée du mandat du bureau. Ils s’accrochent à leurs postes alors que seul le président est élu pour cinq ans.»Bien qu’il soit jaloux de l’indépendance du parlement, le député du Juwa appelle tout de même le chef de l’Etat à jouer les bons offices pour régler cette crise «au nom de l’intérêt supérieur de la nation.»


Pour justifier la nécessité d’amender le règlement intérieur, Ibrahim Mohamed Soulé a expliqué qu’à ce jour, trois postes de secrétaires ne sont pas pourvus. «Ce sont des conseillers issus des îles qui occupaient ces trois postes. 


Une fois leur mandat achevé, ils ont rejoint leurs Conseils respectifs. On ne peut pas les remplacer puisque les textes précisent que le bureau nepeut en aucun être renouvelé partiellement», dit-il. Il a surtout insistésur le déséquilibre qui caractériseaujourd’hui la composition des commissions, à cause, justement, de ce même règlement intérieur de 2009.


Nazir Nazi

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