Comment peut-on expliquer un malaise vagal du président de la République qu’il a un médecin en sa possession ?

Contribution : Je viens de visualiser une image sur un site d’actualité des Comores qui m’a interpellé et interrogé sur l’utilité du médecin auprès de chef de l’Etat. Pour le dire d’une autre manière, à quoi sert un médecin qui ne savait même pas les signes avant-coureurs des formes de malaises ? Dans la règle de l’art, le médecin du président doit être à sa disposition 24 heures sur 24 et il est un devoir nécessaire d’ausculter tôt le matin le président afin qu’il soit sûr de l’efficience de sa santé.

Pourquoi, on jette l’argent par les fenêtres en payant des gens des salaires décents dont leurs finalités ne servent à rien ?

En effet, dans la mesure du possible, il est tout à fait essentiel d’insister sur ce point fondamental que le malaise d’Azali Assoumani peut s’expliquer par une nullité de son docteur, car eu égard de cette gravité de chute, il s’avère que son médecin n’a pas pris en considération les choses et il méconnait certains principes protocolaires.

Toute proportion gardée, son médecin devait d’emblée prendre sa tension artérielle et faire savoir si le président Azali Assoumani ne souffre pas d’une hypoglycémie, c’est-à dire une baisse significative du sucre dans le sang. L’organisme humain fonctionne comme une voiture et dès qu’il y a un dysfonctionnement, le corps réagit à tour battant. Comment peut-on mettre en évidence la réalité de choses qu’un chef de l’Etat tombe de manière brutale devant une foule sans qu’il ait des signes symptomatiques que l’on peut les sérier comme suit : des sueurs froides, une vision floue, une pâleur du visage, des bâillements répétés, des bourdonnements d’oreille, un état dépressif.

Sur ces entrefaites, il est bon de noter que ce domaine médical ne relève pas de mes compétences professionnelles, mais une chose est sûre, ce genre de malaise se répètera tant que le président Azali Assoumani ne fasse pas des examens approfondis et abyssaux pour pouvoir détecter la genèse de ce malaise. Pour ce faire, il importe que le chef de l’Etat procède à un scanner et IMR cérébral (imagerie de résonance magnétique) pour que les spécialistes détectent s’il n’y pas une lésion cérébrale qui donne lieu à une mauvaise information que l’on appelle en terme linguistique et cognitiviste une trouble sensori-pyscho motrice.

En guerre lasse, il serait mieux qu’il fasse un examen électromyogramme (EMG) pour chercher si oui ou non un affaiblissement des nerfs musculaires. Contrairement à cela qu’il minimise sa situation inquiétante et compte beaucoup sur son médecin traitement ; on pariera à toute éventualité une dégénérescence de sa santé dans les jours à venir.

Je lui souhaite tout bonnement un bon rétablissement et une bonne convalescence.

BACAR Azihar Abdou
Marseille