La direction de la société comorienne des hydrocarbures (SCH) annonce qu’elle va porter plainte contre des journalistes. SCH s’estime victime d’une « intox ». La révélation est faite dimanche après midi, lors d’une conférence de presse. Housseine Cheikh Soilihi a apporté des clarifications sur le contrat qui lie la SCH et son fournisseur NGS basée Dubaï. Le patron de cette société d’Etat a aussi évoqué ses commandes chez Bakhressa.
Ainsi Housseine Cheikh Soilihi était devant la presse dimanche après midi, pour clarifier certains points notamment le contrat qui lie SCH et son « fournisseur principal NGS ». Le contrat qui lie la société comorienne des hydrocarbures avec la société NGS « est toujours en vigueur », rassure le directeur. « On ne peut pas se permettre de prendre une décision unilatérale de rompre le contrat. Ce n’est pas correct juridiquement », affirme le directeur.
Par contre, « la SCH a entamé beaucoup de démarches pour faire accepter à NGS un processus de renégociation », ajoute Cheikh Soilih qui annonce que le patron de cette société sera aux Comores pour ladite négociation les jours à venir. «Il souhaitait que nous allions à Dubaï mais, je l’ai fait venir à Moroni pour que la population sache exactement tout ce qui va se passer dans ces négociations.
Quand aux relations nouées avec Bakhressa, une société basée en Tanzanie, qui a approvisionné la SCH en juillet et août dernier, le directeur précise qu’il ne s’agit pas d’un nouveau contrat mais « uniquement des commande d’achat ponctuelles, dans le but d’évier toute rupture de stock en produits pétroliers », explique-t-il, en attendant qu’une solution soit trouvée avec NGS dont la facture serait jugée « trop onéreuse » par rapport aux prix pratiqués dans la région.
Ibnou Med Abdou (HZK-Presse)
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