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Corruption : Les Comores perdent 7 points de son I.PC.

Photo extrait "Rishangaya" de Johne Baloz

CPI2016_MapAndCountryResults_webLe dernier rapport 2016 de l’Indice de perception de la corruption 2016, de l’Ong, Transparency International, publié mercredi, l’Union des Comores passent de la 136e place mondiale en 2015 à la 153e place en 2016, soit près de 17 places perdues. Les Comores en 2013, occupaient une place un peu plus honorable faute de mieux, la 127eme place avec une note de 28/100.
Selon le blog Comores-droits « Pour établir son indice de perceptions de la corruption, Transparency rassemble des avis d’experts au sein d’organisations, telles que la Banque mondiale, la Banque africaine de développement, la Fondation allemande Bertelsmann. L’indice de perception de la corruption (ou Corruption Perceptions Index CPI), qui ne mesure que les actes touchant le secteur public, s’appuie sur des données collectées par 12 organismes internationaux, parmi lesquels la Banque mondiale, la Banque africaine de développement ou encore le Forum économique mondial. Les pays obtenant une note élevée disposent souvent d’une administration transparente permettant aux citoyens de demander des comptes à leurs responsables. À l’inverse, une mauvaise note dénote un recours systématique à des pots-de-vin, l’absence de sanctions en cas de corruption et une inéquation entre les activités de l’administration et les besoins de la population. »
Aux Comores, on ne fait pas l’exception. Au contraire, on en fait d’excès. Ce qui justifie certainement cette dégringolade de l’IPC. « Le non-respect des procédures en matière de passation dans les marchés publics observé ces dernières années (et qui ont toujours cours d’ailleurs) a beaucoup pesé dans cette dégringolade au classement. Et ce ne sont pas les dernières évolutions en matière de lutte contre la corruption, observées aussi dernièrement dans l’archipel, qui vont aider à rehausser ce score qui se fond comme neige au soleil à chaque classement de l’Ong. » Relativisait ainsi dès mercredi, Kamardine Soule, journaliste du quotidien national Alwatwan sur son mur Facebook.
« L’année 2016 a montré que, dans le monde entier, la corruption systémique et l’inégalité sociale se renforcent mutuellement, conduisant à une désillusion populaire vis-à-vis du monde politique et fournissant un terreau fertile à la montée des politiciens populistes. » ainsi résume dans ses premières lignes le rapport annuel.
« L’IPC note et classe les pays/territoires en fonction du degré de corruption perçue dans le secteur public d’un pays. Il s’agit d’un indice composite, une combinaison de sondages et d’évaluations de la corruption collectés par diverses institutions réputées. L’IPC est l’indicateur de la corruption le plus largement utilisé à travers le monde. » Note Transparency International.

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