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Deux boxeurs comoriens rejoignent 320 autres africains à Dakar

Du 20 au 29 février prochains, le Sénégal sera transformé en joyau de boxe à l’occasion du tournoi africain de qualification des Jeux Olympiques de Tokyo 2020. Actuellement des boxeurs comoriens séjournent et s’acclimatent à Dakar. L’objectif c’est de décrocher les tickets pour Tokyo face à 320 adversaires de taille. « J’ai confiance en nos ambassadeurs. Avec une expérience de haut niveau, je pense qu’ils vont surprendre au Sénégal », assure Abi de la Fédération Comorienne de Boxe (Fcb).

Le Sénégal accueille une cinquantaine d’autres pays africains, représentés par 320 boxeurs dont deux Comoriens tous sexes confondus. Et ce dans le cadre des affrontements africains pour la qualification aux Jeux Olympiques de 2020. Tous ces pugilistes n’ont qu’une seule ambition : valider les tickets pour défendre le flambeau national aux Jeux Olympiques de Tokyo.

Le choix du Sénégal pour faire la capitale de la boxe n’est pas le fait du hasard. Lors d’un point de presse tenu par Morinari Watanabé, l’expert du Comité International Olympique (Cio) justifie : « Nous avons choisi Dakar pour l’organisation du tournoi de qualification aux Jeux Olympiques Tokyo 2020. C’est un choix rationnel. Dakar organise les Jeux Olympique de la Jeunesse de 2022. Donc c’est le rationnel qui a prévalu dans notre choix. Le tournoi sera une sorte de test pour les Jeux Olympiques de la Jeunesse. Nous donnons aussi au Comité Olympique sénégalais l’opportunité de se préparer en perspective de 2022 ».

Les deux boxeurs comoriens s’acclimatent déjà à Dakar. « J’ai confiance en eux. Avec une expérience de haut niveau, ils vont certainement créer la surprise dans ce tournoi de qualification. Lors des derniers Jeux des îles de l’Océan indien, le parcours élogieux de Wilton Aboubacar, éliminé accidentellement en quart de finale, et de Paul Mohamed Mdahoma, battu à la finale par la complicité de l’arbitre, suscite l’optimisme. Notre boxe devait partir avec une délégation de 7 personnes. Mais, faute de fonds, dû à l’indifférence des autorités nationales, on n’a pu dépêcher que deux, encadré par l’entraîneur national Abbas Ilyasse, grâce à la bienveillance financière du Cosic. C’est dommage », se confie Abi Chamsoudine, coordinateur des arbitres et des juges, auprès de la Fcb.

De son côté le vice-président Youssouf Ali Djae qui assure l’intérim du président du Comité Olympique, estime qu’il est « logique d’assurer un accompagnement approprié » car, poursuit-il, « notre rôle c’est de développer, promouvoir et protéger le Mouvement olympique national. Nous veillons également à la préparation des athlètes, à soutenir le développement du sport pour tous ».

Sénégal devient la capitale de la boxe. Cette opportunité lui permet de faire la promotion de la discipline et de bénéficier d’un matériel innové et sophistiqué. Cet heureux pays hôte réagit par l’intermédiaire de son Comité Olympique National : « Nous allons en profiter pour revisiter tous les segments d’une organisation d’un grand événement sportif [le transport, la nourriture, les sites d’hébergement etc. pour relever le défi de l’organisation ».

« Les pugilistes n’ont qu’une seule ambition : acquérir au Sénégal les tickets pour les Jeux Olympiques de 2020, et mieux défendre le flambeau national à Tokyo. Mon optimisme est vivifié par la qualité de la préparation, techniquement performante. Le seul problème, la nourriture n’était pas appropriée, notamment sur l’équilibre nutritionnel, faute de moyens financiers. Les athlètes mangeaient avec les moyens du bord. Nous leur souhaitons bonne chance », conclut Abi.

Bm Gondet / LGDC

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