En ce moment

Djaanfari Allaoui et Salim Hafi menacés de morts

Un article de Faissoili Abdou, dénonçant vigoureusement les menaces dont sont victimes le directeur des impôts d’Anjouan et le directeur général de l’ORTC:

De la haine en pagaille sur les réseaux sociaux…

Pourquoi le menacent-ils de mort ? Rappelons de prime à bord que la politique c’est une confrontation d’idées et jamais un terrain de jeux pour le banditisme et le terrorisme. En ce sens, ceux qui promettent de s’en prendre à l’intégrité physique des concitoyens ne partageant pas les mêmes convictions politiques avec eux, sortent ipso facto du jeu politique et investissent celui du banditisme. En effet, j’ai découvert un message audio d’une très rare violence ciblant Mahamoud Salim Hafi et Salim Allaoui Djaanfari alias Sarkozy qui circule sur les réseaux sociaux depuis ce matin.

Dans ce message haineux de 6 minutes, un homme se présentant comme originaire de Mutsamudu et précisément de Hamoubou (un quartier du chef lieu de Ndzuani) promet l’enfer, en cas de changement de régime, à ces deux personnalités politiques proches du pouvoir en place. Il les menace ouvertement de mort, eux et leurs familles, en cas de chute du régime Azali. Il s’agit ici de menaces de mort, un délit passible de lourdes peines pour leur auteur.

Disons le, ce genre de procédés est contraire à la loi et ne correspond nullement à ce qu’est la politique. Ici, chacun devrait être libre de soutenir qui il veut selon ses convictions. On ne peut pas tolérer ce genre de messages dans l’espace politique comorienne. Laisser ces propos nauséeux prospérer c’est prendre le risque de voir notre pays plonger dans la violence et l’anarchie. C’est tout simplement indigne et contraire à ce que les Comoriens souhaitent pour leur pays. Alors Messieurs les apprentis politiciens calmez vos ardeurs. Redescendez sur terre.

Par Faissoili Abdou

Comoresinfos est un média qui a vu le jour en avril 2012 et qui depuis lors, prône l'indépendance éditoriale. Notre ferme croyance en l'information de qualité, libre de toute influence, reste un pilier essentiel pour soutenir le fonctionnement démocratique.

Soyez le premier à réagir

Réagissez à cet article

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*


error: Content is protected !!