Alors que l’alliance Nour (Rdc-Rdr) a désigné Youssouf Mohamed Boina comme candidat au gouvernorat à l’issue de la primaire organisée le samedi 21 novembre, le Rdc a créé la surprise en présentant son secrétaire général, Djaé Ahamada Chanfi.
Mouigni Baraka, gouverneur de Ngazidja et candidat aux présidentielles, semble s’adonner à un jeu des plus dangereux. A l’issue de la primaire organisée le samedi 21 septembre par l’alliance Nour regroupant les partis Rdc et Rdr, Youssouf Mohamed Boina, alors commissaire à l’éducation, a été désigné candidat au gouvernorat de Ngazidja.
Quelques heures après que M. Boina, accompagné du gouverneur en personne, ait déposé sa candidature, une autre candidature a été déposée. En l’occurrence celle de Djaé Ahamada Chanfi, secrétaire général du Rdc, qui s’est présenté au nom de son parti.
Ce dernier ne pouvant se coller une étiquette sans l’approbation du secrétaire dudit parti, c’est Hadjira Oumouri, secrétaire régionale du Rdc, qui a signé la lettre d’investiture de Djaé Ahamada Chanfi. Selon des proches du gouverneur, Mouigni Baraka serait tiraillé entre les deux candidats. « Mouigni est partagé. Il a besoin de l’électorat de Bambao et il est conscient que Youssouf M. Boina est capable de l’aider. Mais il n’est pas prêt non plus à perdre les voix de Oichili-Dimani, lesquelles sans Djaé, seront difficiles à rafler », s’est confié un proche du gouverneur.
Officiellement, Mouigni Baraka soutient Youssouf M. Boina, mais il se dit qu’il ne serait pas étranger non plus à la candidature de Djaé Ahamada Chanfi. Le gouverneur de Ngazidja risque d’essuyer un échec considérable surtout quand on sait que dans sa région, Itsandra, il devra probablement partager son fief avec Fahmi Said Ibrahim du parti PEC, allié au parti Juwa.
Toufé Maecha
Réagissez à cet article