L’Union Européenne a remis au ministère de l’éducation nationale, le deuxième lot de 30 000 manuels scolaires du lycée après les 28 000 distribués en février 2017. Un deuxième lot qui concerne les établissements publics comme privés.
Le ministère de l’éducation nationale a reçu 30 000 manuels scolaires de la part de l’Union Européenne. Estimé à 148 millions de nos francs, ce lot vient compléter un premier de 28 000 manuels distribués en février 2017. Ils sont composés de livres de Mathématiques, Français, Science de la vie et de la Terre, Histoire-Géographie et Physique Chimie au bénéfice des élèves du lycée. « Ce deuxième lot ne résout pas le problème de manque de manuels constaté au début de l’année lors de l’élaboration de la politique du livre et de la charte de la gestion des manuels. Toutefois, il va augmenter la ratio manuel/élève de presque 0% à plus de 70% dans le public », explique Nourdine Bourhane, le régisseur du projet PRePEEC.
Le ministre de l’éducation nationale ainsi que ses partenaires déclarent vouloir atteindre l’objectif « un élève, un manuel ». « Si la politique du livre doit permettre au système de choisir et d’acquérir le manuel scolaire, la charte, elle doit permettre de pérenniser son utilisation », poursuit-il. Ce deuxième lot est réparti sur les iles. 12 265 à Ngazidja, 13 895 à Anjouan et 2870 à Mohéli. Un lot qui concerne à la fois les établissements publics et privés. 21 469 pour le public et 7561 pour le privé.
Lors de cette cérémonie de remise des manuels, le commissaire à l’éducation de l’ile de Ngazidja a appelé les chefs d’établissement à en faire bon usage. « Nous avons vu des directeurs d’établissement vendre aux élèves des fournitures scolaires qui leur étaient destinés. Ces personnes seront traduites en justice. Il est temps d’arrêter ces pratiques », a lancé Maoulida Ben Oussein. Ce dernier appelle les communes à jouer pleinement leur rôle et garder un œil permanent sur cet arrivage. Le commissaire à l’éducation enfin appelle le syndicat à remplir les bulletins de note pour disent-ils sauver l’année scolaire.
Mohamed Youssouf / LGDC
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