Fabien Pujo, entraîneur de Bergerac (CFA) depuis 2013, a été l’adjoint d’Amir Abdou à la tête de l’équipe nationale des Comores de 2014 à 2015. Il raconte son expérience auprès de la sélection africaine.
Comment décririez-vous le football aux Comores ?
C’est une croyance, il y a une appartenance très prégnante du peuple pour son équipe. Il y a une forte pauvreté, alors ils se raccrochent au foot. Je n’ai jamais vécu des choses aussi fortes émotionnellement. À l’aéroport, en ville, aux entraînements, il y a de la ferveur partout. Et au stade, c’est incroyable. Je retiens particulièrement le match nul contre le Ghana (0–0, le 13 novembre 2015, son dernier au stade de Mitsamiouli). Grâce aux résultats obtenus avec Amir, ce sont devenus des héros. C’est France 98 là-bas! En plus, les joueurs sont des expatriés, alors quand ils viennent pour un rassemblement, leurs villages d’origine, ceux de leurs parents…
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