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Fahmi, « le président Ikililou est complice dans la fraude électorale »

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Présidentielles 2016 : Juwa dénonce une machine lancée pour évincer Fahmi.
Fahmi Said Ibrahim, 4e à l’élection primaire de Ngazidja et soutenu par le parti Juwa, a dans une conférence de presse tenue hier, déclaré avoir été la cible d’une « machine de fraude » qui avait pour principal but de l’évincer de la course à l’élection présidentielle.

Arrivé en 4e position de l’élection primaire de Ngazidja, Fahmi Said Ibrahim, qui crie à la fraude électorale depuis la proclamation des résultats par la Cour, a laissé entendre dans un point de presse tenu hier, que le protocole signé mercredi à la présidence et portant sur la sécurisation du second tour des élections, était « un aveu du ministre en charge des élections et du président de la Ceni sur les dysfonctionnements et les fraudes organisées », lors du double scrutin du 21 février.

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Pour Me Fahmi, la rapidité avec laquelle le gouvernement et l’administration électorale ont accepté les mesures visant à sécuriser le 2e tour laisse penser que « leur mission principale, qui était d’éliminer le candidat Fahmi Said Ibrahim, leur semblait accomplie ».

L’avocat et homme politique de la place a dénoncé en des termes on ne peut plus clair, le protocole reconnaissant les dysfonctionnements « avérés » et qui ne fait aucune mention du « recomptage des bulletins sortis des urnes », qui pourrait rétablir la vérité des scrutins.

« Si on demande la sécurisation des élections, c’est qu’on reconnait qu’il y a eu des dysfonctionnements. La question maintenant est : peut-on fermer les yeux et laisser la Cour régler les choses ? Non, le peuple est souverain, la Cour Constitutionnelle n’est pas au-dessus du peuple », a dit M. Said Ibrahim qui rejette la « lourde responsabilité » de la situation au chef de l’Etat, « complice d’une fraude électorale ».

Pour Mohamed Bacar Dossar colistier du candidat du Juwa, les fraudes dont ils dénoncent l’ampleur « ont été savamment planifiées » dès les élections coupellées législatives, conseillers des îles et communales, prenant pour exemple le code électoral, révisé par les parlementaires mais depuis, bloqué dans les tiroirs du Parlement, sans explication apparente.

« Ikililou se trompe, il ne pourra pas dire qu’il n’est pas au courant de ces manœuvres car en tant que parlementaires, nous l’avons rencontré pour lui signifier le blocage sur le vote du code électoral », a-t-il indiqué.

Mhoumadi Sidi a, lui, dit des autorités qu’elles étaient à la fois, pyromane et pompier : « D’une main, elles incitent à la violence et de l’autre, elles crient à la paix. Cette manie de faire les choses doit cesser ».Il a précisé que le parti Juwa ne prenait pas position pour le 2e tour. « S’il y a une jeunesse Mamadou, il y a aussi une jeunesse Nariwazé (recomptons) », a-t-il conclu avec ironie.

M.M. /LGDC

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