Les autorités israéliennes n’ont cessé d’assurer qu’elles n’avaient pas déclenché leur opération sur Gaza en guignant un gain politique à deux mois des législatives anticipées prévues le 22 janvier. Les sondages publiés vendredi 23 novembre en Israël montrent en tout cas que cet accès de violence n’a pas été profitable à l’exécutif si on se fie au site qui les compile avec la régularité d’un métronome (mais sans donner hélas la taille de l’échantillon ni les dates des enquêtes).
La coalition Likoud-Israel Beitenou (Bernyamin Nétanyahou et Avigdor Lieberman) est en effet donnée en recul selon une étude du Maariv (37 sièges au lieu de 43 dans l’enquête précédente qui datait du 29 octobre) un résultat proche de celui de la Deuxième chaîne (38) et qui confirme que cette coalition récolte moins de sièges que les deux partis séparés (42 députés).
Plus intéressant est le jugement sur l’opération elle-même puisque selon l’étude du Maariv, une majorité relative mais nette (49% contre 31%) estime qu’elle a été interrompue trop tôt, même si une autre majorité relative écarte une réoccupation israélienne de Gaza (41% contre 29%) comme solution aux tirs palestiniens. Selon ce sondage, qui demande évidemment à être confirmé, on peut conclure que les Israéliens interrogés ne sont pas vraiment convaincus que leur pays soit sorti vainqueur de ce bref conflit.
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