Miroidi Abdou, directeur des hydrocarbures d’Anjouan et directeur de campagne d’Anissi Chamsidine, Ali Moustoifa, commissaire en charge des élections et deux autres personnes écopent d’une peine de six mois de prison dont un mois ferme. Une décision qui fait suite à l’attaque dont ont été victimes, Rakib Ahmed Abdallah, directeur de campagne de Nourdine Midiladji et un autre sympathisant de Midiladji.
Le ministère public avait requis six mois de prison dont deux fermes pour Miroidi Abdou et Ali Moustoifa, respectivement directeur de campagne d’Anissi Chamsidine et commissaire en charge des élections. Suite au plaidoyer de Maitre Maandhu alias les Amed, le juge Mensoib Dhoifir, président de cette audience, a allégé la peine à un mois ferme et cinq en sursis.
Pour la partie civile (Rakib Ahmed Abdallah et Souleymane Maskati, tous deux de Mirontsy), « Miroidi Abdou et ses acolytes nous ont tabassés, après que leur ami Mohamed Mahamoud alias Elément ait arraché les listes des membres de bureau de vote. Quand on s’en est plaint, Miroidi et son équipe ont aussitôt débarqué et ont commencé à nous molester » a dit Rakib Ahmed Abdallah devant le juge.
L’avocat de Miroidi (l’agresseur) et son équipe ont tenté de convaincre le juge, citant quelques articles dont le 42 de la loi statutaire de Ndzouani, qui prévoit l’immunité des conseillers de l’Ile, mais en vain.
« La chronologie des faits ne prouve point que mon client a agressé celui qui tente (Rakib) de vous démontrer le contraire », a dit Maître Maandhu. Il précise : « Ce dernier a réagi comme un représentant du candidat Nourdine Midiladji et non comme un représentant du peuple. Son immunité ne doit pas être tenue en compte ».
Au final, le juge Mensoib Dhoifir a requiert pour les accusés, une peine de prison de six mois dont un ferme.
Nabil Jaffar/ Hzkpresse
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