Opinion libre: Auparavant la profession du journaliste démontrait une capacité intellectuelle hautement reconnue. Le métier était bien respecté par tout le monde. Le but d’informer était quasiment neutre avec un travail cohérent. Le travail se faisait avec dignité.
Mais le monde numérique nous livre une nouvelle interprétation du métier. Il nous donne une nouvelle version d’informer. Tout le monde peut devenir un journaliste avec son téléphone et une grande gueule. Tout peut se dire sans limite, sans règle et sans respect. Il est le métier défendu par une vingtaine des journalistes, animateurs et un autre groupe d’intellectuel comorien dans les rues de la capitale et sur les réseaux sociaux.
Nos journalistes ne cessent pas de nous surprendre.
Sûrement vous avez tous remarqué les épisodes de ces derniers temps. Il fut un moment un insulteur sans frontière, sans dignité et sans éducation Abdallah agwoi se donnait crédit d’insulter tout le monde et faire des diffamations par ici et par là.
Il s’en prend au président, aux magistrats, aux ministres, aux directeurs généraux et voire même aux militaires. Il ridiculise tout le monde. Mais dans tout ça, on voit des hommes qui veulent se faire respecter normalisent, credibilisent et donnent raison de cet insulteur. Pour eux, C’est le vrai sens de la liberté d’expression. Alors descendons en masse dans les rues pour défendre notre icône de référence. C’est tellement horrible !
Et voilà il y a quelques jours, un autre journaliste emprunte le même chemin en allant jusqu’au gendarmerie de Moroni et se fait entrer d’une chambre à l’autre sans au aucune permission sous prétexte qu’il cherche des informations pour un détenu. Mais quelle arrogance ! S’ils vous plait nos chers journalistes, ce métier se fait dans les règles et des principes. En plus, ce qui est tellement aberrant c’est de voir des journaux oser mentionner comme titre : » La GUERRE COMMENCE » est-il du professionnalisme ? Est-il l’amour du patrie ? Souhaiteriez vous que le pays soit en feu ? Mais s’il vous plaît même en Syrie pendant 5 ans de guerres, on a jamais vu un titre pareil. Nous sommes tous d’accord que vous pouvez ne pas aimer un tel régime mais nous avons tous ce devoir loyal de ne pas inciter les gens à faire des violences. Nous avons tous le devoir de préserver la paix et la stabilité dans ce beau pays.
Sachiez vous bien que la liberté d’expression est un droit pour tous les citoyens. Nous devrions tous défendre ce droit. Mais dans les règles et dans le respect.
Mélanger entre informer et se servir de l’information pour insulté les hommes politiques de ce pays quelque soit leur appartenance ( opposition ou pouvoir). Ou de mettre le pays en guerre, c’est une grosse erreur de votre part. Vous êtes en train de laisser une mauvaise image au future génération de ce métier.
Comment peut-on comprendre qu’une personne qui utilise le casquette du journaliste sans aucune notion de base soit-elle encourager sur ses dérapages et ses insultes ? Comment peut-on admettre qu’au lieu de la rappeler avec bonne foi et la former d’avantage pour l’intérêt de tous les citoyens mais surtout de redorer l’image du métier, ses confrères lui ridiculisent avec moquerie en organisant des manifestations inutiles et de bouder de ne pas assister aux conférences d’une autres partie de la classe politique. Quelle indignité !
» il n’est pas journaliste qui veut. »
Vive la République l
Vive la Liberté d’expression dans les règles !
Vive la Démocratie !
Mohamed Maarouf Moussa !
Tu seras nommé ministre de communication et de l’information sous azali 3