La cour d’appel de Moroni ne réalise pas le danger que court le pays face à la multiplication des viols faites aux enfants et aux femmes. Siégeant le 23 juin dernier, elle vient de libérer provisoirement un enseignant d’une école coranique qui a violé une fillette de 12 ans en échange de quelques billets d’argent.
Le violeur est libéré sous caution, un million cinq cent francs comoriens. Selon l’organisation non gouvernementale Hifadhu, la famille de la victime aurait vu le violeur à Moroni. Ce dernier chercherait à quitter le pays « le plus vite possible », sans doute vers l’île de mayotte.
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