Le jeune femme de Selea agressée ce matin, vient de décéder à El Maarouf. Mgu namrehemu
Le ou les coups portés ont laissé une blessure ouverte jusqu’au rein coupé en deux. Les journalistes de HaYba, appelés par des membres de la famille n’ont pu que reouper des moments de l’emploi du temps de la victime qui est partie à 9h, sans pouvoir exactement éclaircir les circonstances de l’agression. . Elle a annoncé à sa famille qu’elle allait à l’administration de l’Université à Mapvinguni voir si elle était admise à l’IUT. Elle venait d’avoir son bac.
C’est vers 11h que la famille a été prévenue par une connaissance, sage femme de l hôpital de Mtsudje, que leur fille était grièvement blessée ; son état nécessitait une évacuation à El Maarouf.
L’agresseur, le jeune Mohamed Ibrahim Bacari a été arrêté sans violence, par des villageois et remis à la police nationale qui l’a auditionné.
Les deux jeunes gens se connaissaient bien. Le garçon a eu son bac l’année dernière.
Notre pays n’est pas à l’abri des violences contre les femmes. Elles interviennent au sein de toutes les générations.
Une femme qui se défend contre un homme « se bat » (nguwano), un homme qui bat une femme lui « donne une leçon/ l’éduque » (ngumtrio adabu).
Il y a 3 heures la tante de la jeune femme déclarait à Mdjomba Soulé de HaYba FM. Nous sommes une femme pauvre. Nous ne sommes pas une famille coutumière comme celle de l’agresseur. La seule petite richesse que nous avons c’est l’éducation. Je n’ai que ma licence et mon éducation religieuse. Les autres sont riches et puissants au village. C’est seulement ce soir que des membres de sa famille sont passés nous voir.
Nous savons bien que notre fille ne survivra pas. Nous avons déjà versé toutes les larmes. Nous attendons l’heure. Nous n’attendons rien d’autres les puissants s’en tirent toujours.
Photo de l’agresseur. Au cas où des témoins ont vu les jeunes gens.
Par Hayba FM
Il faut la pendaison pour ce monstre….