Les partis politiques que la loi a exclus, continuent de réagir et de démontrer leur mécontentement. C’est un sentiment de tricherie et de manœuvres politiciennes qui accompagnent la mise en application de cette nouvelle loi si l’on en croit les propos tenus par les différents leaders politiques. Pour le parti Ridja, « cette loi est anticonstitutionnelle. Par conséquent, son application pose problème. En tout cas pour nous Ridja, nous estimons que nous répondons à l’une des exigences de la nouvelle loi puisque nous avons obtenu presque 7% des suffrages pour les élections présidentielles primaires. Nous défendrons donc la constitution et la démocratie Comorienne que le ministre de l’intérieur cherche à bafouer » lance le secrétaire général du Ridja, Ahamada Mohamed Baco.
Même son de cloche chez le front démocratique où l’on parle d’une loi qui « légitime la corruption et reconnaît uniquement les partis de l’argent ». Selon Moustoifa Said Cheikh, il faut tout simplement « réviser cette loi antidémocratique pour sauvegarder notre stabilité démocratique. Cette loi signe la disparition soudaine des partis historiques qui ont accompagné le pays dans la lutte pour l’indépendance et contre les mercenaires ». Un autre monument politique est appelé à rendre les armes. Il s’agit du parti Chuma. Son secrétaire général, le docteur Tadjiri s’insurge contre une « loi rédigée par des hommes limités intellectuellement et au caractère anticonstitutionnel ».
Azali a peur de dissoudre l’assemblée nationale car personne ne parierait en sa faveur. Pourtant le renouvellement de ces représentants du peuple élus en grande majorité par des magouilles apporteraient des réponses nouvelles au maintien , où à la survie de ces partis politiques. Les choses sont faites brutalement , et la democratie est agressée.