La cour constitutionnelle n’a pas validé les résultats provisoires de l’élection présidentielle publiés par la CENI le 15 avril passé, en préconisant une élection partielle non prévue par le code électoral Comorien.
Pour ce cas précis il y a eu déjà une jurisprudence pour les élections présidentielles de 2002 et pourtant cette même cour a validé à l’ époque le scrutin ; aujourd’hui on s’assoit sur le code électoral , car on s’aperçoit qu’il y a eu hier << un plafond de verre>> qui agit sur les quelques membres de la cour constitutionnelle afin d’autoriser une élection partielle non conforme l mais pour faire plaisir aux accros du pouvoir .
L’alternance politique , fait peur au tandem Mamadou -Msaidié or , c’est le jeu de la démocratie . Les Comores, depuis quinze ans ont renoncé au coup d’Etat pour accéder au pouvoir, et ’on a opté pour les urnes .
En s’appuyant du premier tour de ce scrutin présidentiel nous sommes en droit de s’interroger si les élections du 26 février passé étaient elles transparentes et honnêtes ?
Leurs résultats désignent
–ils ceux que les électeurs ont voulus et rejettent
–ils ceux qu’ils ont écartés ? Quelques intellectuels faussaires n’ont rien dit des anomalies du premier tour, mais plongés dans un omerta total ,on s’adonne à la triche et au trucage à tous les stades .
Pour ces accros du pouvoir , il faut s’accrocher , et ils tiennent qu’à la prunelle de leurs yeux et ne se voient pas sans ce pouvoir devenu pour eux une seconde nature .
L’alternance politique qui se profile à l’horizon est devenue pour eux une casse-tête , il convient coute que coute la conjurer.
On soudoie plusieurs membres de la CENI afin d’ obtenir les bons résultats . Tout le monde se plie à cette tradition et certains au pays se vantent de toucher plus d’argent de cette façon pour boucler des fins des mois difficiles . Par ailleurs, la chine , premier pays émergent qui fait peur aux occidentaux investit à petit pas en Afrique et la vieille Françafrique est à l’ agonie , et si le pouvoir change de mains aux Comores , les soutiens financiers officieux du tandem Mamadou –Msaidié risquent de perdre leurs marchés juteux , et c’est un secret de polichinelle que l’Union européenne (l’UE) est le grand défenseur des intérêts français aux Comores où les grandes multinationales françaises se sont installées : Bouygues , Bolloré et Lafarge. Sans oublier bien sûr le pétrole comorien qui semble se profiler à l’horizon.
Ce sont bien des enjeux financiers colossaux. C’est pourquoi les proches et les entourages du camp Mamadou ont fait croire aux crédules que sans eux le pays sombrerait dans le chaos ou livré à l’IRAN chiite alors que celui-ci est fréquentable à l’exemple des contrats juteux signés par le Président Hassan Rohan et le Président François Hollande au mois décembre 2015 . Nous pensons que Mamadou et Msaidié auraient pu s’inspirer du petit père du peuple Joseph Staline qui disait que l’issue des élections ne dépend pas de ceux qui comptabilisent les voix ; et pour mettre toutes les chances de leur côté , il a fallu couper toutes les communications ( internet , téléphone , SMS ) comme Sassou –Nguesso au Congo Brazzaville dans le pays soi-disant pour éviter la proclamation sauvage des résultats.
Nous sommes estomaqués par ces intellectuels faussaires qui n’ont pas de scrupules à employer des arguments de mauvaise foi , à énoncer des contrevérités afin d’ emporter l’ adhésion . Dire la vérité oblige à un effort supplémentaire de conviction . Proférer un mensonge n’est pas ,et , n’est plus disqualifiant . IL faut être sot pour ne pas en profiter.
Les défenseurs d’une élection partielle à Anjouan jubilent de façon machiavélique de gagner une première victoire mais oublient que cette décision de la cour constitutionnelle est une manœuvre dilatoire pour amortir le choc d’une poison d’une alternance politique inévitable .
Mohamed IBRAHIM MIHIDJAY
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