Devant la presse hier au restaurant le Select, l’association de la presse audiovisuel Swauti a demandé la restitution du matériel et la reprise des activités de la radio La Baraka FM dont le directeur est condamné à 9 mois de sursis et 5 jours fermes.
Swauti fait la part des choses. Pour son secrétaire général Maoulida Mbae, la décision de la justice touche uniquement le journaliste Abdallah Agwa, « et non la station radio en soi » qui a vu son matériel confisqué par les forces de l’ordre juste après son procès. « Nous n’allons pas nous affaler sur le cas Agwa, pour ce cas il y a déjà des avocats. Ce que nous demandons au ministère de l’intérieur, c’est la réouverture de la radio La Baraka FM », tonne le journaliste Maoulida Mbae qui estime que cette décision n’est initiée par « aucun texte, » « ni par le code de l’information et de la communication, ni par la charte de Hamramba ».
Le secrétaire général de Swauti pour qui cette fermeture de la radio d’Abdallah Agwoi est non seulement contraire aux textes, mais elle contredit également à la volonté du président de la République, s’inquiète de l’image du pays qui, à cause du musellement d’un média, pourrait perdre une place dans le classement mondial en matière de liberté de presse. Selon le classement 2016 réalisé par reporters sans frontières (RSF), les Comores sont à la 50ème place, pas loin de la France qui elle, est à la 45ème place.
La Baraka FM répondrait aux exigences imposées, à en croire Swauti qui cite licence, fréquence et ligne éditorial. « Nous appelons donc le ministère de l’intérieur à faire preuve de sagesse, » lance l’association créée il y a plus d’une décennie, et reconnue et par le conseil national de la presse et de l’audiovisuel, et par l’Etat.
Touchant un mot sur l’affaire Agwa que l’association préfère laisser aux avocats et à la justice, Swauti réitère qu’Abdallah Agwa est un « journaliste » comme les autres « si on s’en tient à l’article 60 du code de l’information et de la communication ». « Est journaliste professionnel, toute personne physique qui a pour occupation principale, régulière et rétribuée, l’exercice de sa profession dans une ou plusieurs entreprises de presse (écrite ou audiovisuelle) et qui en tire au moins 60% de ses revenus », liton sur l’article 601 de la loi N°10009/AU du 29 juin 2010, portant Code de l’information et de la Communication.
Swauti déplore également le refus du tribunal de reconnaitre Abdallah Agwa comme journaliste parce qu’il n’a pas « la carte de presse délivrée par le CNPA ». Notons qu’aux Comores, personne n’est détenteur de cette fameuse carte, pas même les directeurs de publication. L’association de la presse audiovisuelle appelle les autorités à jeter un coup d’œil sur le Code si elles estiment qu’il y a « insuffisance », mais en attendant « la loi doit être respectée ».
Kiki est un ignorant , brutal et macquiavelique . Être responsable , c’est demeurer à la hauteur d’exploiter et de résoudre toutes les fissures . Pourtant il exige des opérations brutales vis à vis du peuple , et qui sont d’ailleurs contre toute avancée démocratique. il règne en mètre. Gouverner selon ses actes: c’est forcer , c’est manipuler , c’est agresser les plus faibles, c’est priver les uns et les autres de leurs droits à l’exemple de l’honorable Agwa. Si partout et toute fonction nécessité un diplôme pour l’assurer , que kiki sort et présente d’abord les siens. J’exige le rétablissement inconditionnel de la radio LABARAKA . Vive la liberté!