Le général Salimou brise le silence. Il accuse le chef de l’État Azali Assoumani de donner des raisons valables aux anjouanais qui voudront réinstaurer le séparatisme : « en 1997, les séparatistes disaient seulement que les grand-comoriens leur dominaient. Nous savions tous que c’était faux. C’était un prétexte. Mais aujourd’hui, ce régime leur a accordé un argument valable. Avec la tournante, les accords de Fomboni avaient garanti une stabilité nationale. Avec sa suppression, ils auront des arguments ».
Le haut gradé de l’armée comorienne a regretté aussi que ce régime a ignoré la fête du débarquement de Ndzuani. Une fête qui selon lui devrait être nationale.
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