La cellule de crise gouvernementale et militaire est à Anjouan depuis ce matin, composée du vice-président Djaffar Ahmed Said, du vice-président Moustadrane Abdou, du ministre de l’intérieur Mohamed Daoud, du chef d’Etat-major et de plusieurs officiels, ont constaté les dégats au palais de justice avant de tenir une réunion à huis clos avec des oulemas et des parties impliquées dans le dossier Mohamed Abdou. Les déclarations tendent à l’apaisement et à une certaine fermeté face à l’exécution extra judiciaire du déséquilibré mental, Mohamed Abdou.
Le vice-président Djaffar Ahmed Said au nom du président et du gouvernement, promet que tout sera fait pour sanctionner ceux qui ont failli dans cette affaire. Mais pour que cela se fasse, il faudra que les services judiciaires et militaires reprennent leurs services habituels pour qu’une triple enquêtes soit ouverte. Selon le vice-président, la présence du chef d’Etat-major dans la délégation témoigne qu’aucune responsabilité ne sera écarté. « Il y aura une enquête militaire, une enquête administrative et une enquête judiciaire. Ceux qui ont une responsabilité dans cette affaire doivent être connu pour préserver la paix dans le pays. » a-t-il martelé lors du point de presse de quelques minutes à la Coordination de Hombo.
Le vice-président Djaffar Ahmed promet aussi que dès ce jeudi des dispositions seront prises pour que la justice puisse reprendre son travail.
La délégation devrait se rendre à Domoni en fin de matinée pour présenter les condoléances du gouvernement à la famille de madame Nema.
KAY, Comores infos à Mutsamudu
c est les autorités eux méme qui sont résponsable de ce canibalisme pourquoi presenter un meurtrier devant les barau alors que la population etait encore dans le choc c est pas normal le president doit les licencier et les mettre en prison