En ce moment

Les agents de l’Asecna qui avaient  bloqué l’appareil de Saudi Arabia risquent le licenciement

Quand il s’agit de l’Arabie Saoudite,  le gouvernement d’Azali reste intransigeant. L’affaire de l’avion de Saudi Arabia qui avait transporté des pèlerins comoriens hier dimanche, et bloqué à l’aéroport de Moroni pour une redevance aéronautique de 3000 dollars impayés,  est loin d’être classée.

Les agents de l’Asecna qui ont participé à ce que les autorités qualifient de « maladresse » sont jusqu’à maintenant aux mains des limiers de la gendarmerie et seront traduits l’on ne sait quand en justice. Selon le directeur de cabinet du chef de l’Etat qui s’est confié à une station radio de la place, le gouvernement avait demandé à l’Asecna d’établir la facture « que nous devrions régler aujourd’hui lundi comme hier c’était dimanche ».

Mais ledits agents ne l’ont pas entendu de cette oreille. En effet, dans un sms qu’il a adressé aux autorités, le représentant de l’Asecna a montré qu’il a donné des consignes pour que l’avion puisse repartir mais qu’il n’a pas été entendu. Il faut être borné pour ne pas comprendre qu’Ousseine Djoubeire (le représentant)  tente par ce sms de sauver sa tête en livrant en pâture ses agents. Mais passons.

Les autorités rappellent que dans les précédents vols de la compagnie saoudienne, elles ont eu à payer à l’Asecna des factures qui s’élèvent à 5 millions de nos francs. D’où leur irritation aujourd’hui quand à cause de 3000 dollars  (environ 1 million 300 milles francs) l’agence pour la sécurité de la navigation aérienne bloque au sol l’avion du royaume wahabite. Un crime de lèse-majesté pour lequel les agents « indociles » de l’Asecna payeront le lourd tribu. Pour rappel, l’avion en question est parti aujourd’hui lundi vers l’Arabie Saoudite.

M.Djoumbé/Comores infos

A voir aussi:

Comoresinfos est un média qui a vu le jour en avril 2012 et qui depuis lors, prône l'indépendance éditoriale. Notre ferme croyance en l'information de qualité, libre de toute influence, reste un pilier essentiel pour soutenir le fonctionnement démocratique.

Soyez le premier à réagir

Réagissez à cet article

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*


error: Content is protected !!