C’est une histoire bouleversante mais qui témoigne » l’état pieux » de l’école publique aux Comores. À Nyumadza dans le Mbadjini, beaucoup d’élèves de la primaire ne font pas cours. Leurs classes sont détruites par le cyclone Keneth. Mohamed Youssouf ancien journaliste d’Altwatwan devenu chargé de communication du ministère de l’économie fait un témoignage fort en réponse à la déclaration du ministre de l’éducation nationale.
« L’école publique est vraiment dans un état piteux. Le débat sur l’éducation fait rage. Le ministre de l’éducation vient d’appeler les enfants à déserter l’école privée au profit de l’école publique. Toutefois, cet appel à de fortes chances de rester vain. Je donne un exemple de Nioumadzaha Mvoumbari. Après le passage de Kenneth, l’école publique a subit des dégâts considérables. Conséquence: seuls les enfants âgés de 5 ans et plus seront nouvellement inscrits parce que les places sont vraiment limitées. Ainsi, les enfants de moins de 4 ans ne peuvent pas être inscrits. Autre conséquence : l’école connaît un manque criant de professeurs à tel point que les élèves sont dans l’obligation de cotiser chacun 500 francs par mois pour payer des professeurs vacataires. Cette situation rocambolesque n’est malheureusement pas une rareté « . Mais où est passé l’argent du cyclone Keneth ?
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