Tous aux Comores savent que la situation entre Madi Ali , le chargé de la défense et Gamil , le chef d’Etat major , le divorce est consommé.C’est une histoire d’une gamine de moins de quinze ans , que Dieu pardonne notre pays ! La pression monte d’un cran et personne ne contrôle personne. Tout commence ce jour où Madi Ali a découvert l’irréparable dans sa propre famille et sent son honneur Sali et en veut à Gamil, selon les murs de Beit Salam. C’est la consternation totale au sein de l’armée. A Beit Salam, le départ de Gamil est déjà programmé et c’est le magazine Jeune Afrique international qui a fait tomber le rideau. Tout se sait et la situation devient de plus en plus grave. Ceux qui connaissent le chef d’Etat Major, jusqu’où peut y aller pour sauver ce fauteuil qu’il a beaucoup convoité, jusqu’à sacrifier le général Salimou, savent qu’il ne se laissera pas faire et entend se maintenir à ce poste qui lui donne des ailes.
Devant la colère de Madi Ali, qui, selon son entourage politique, villageois et régional semble justifiée, il faut dénoncer cette façon de conduire l’Etat. Certes, entant qu’être humain et parent, on peut être sensible à sa colère et à la honte qu’il essuie socialement, mais en aucun cas, on n’invite pas les affaires de mœurs dans le fonctionnement de l’Etat. Honnêtement, c’est inadmissible qu’on laisse notre pays à nous tous, dans les mains d’une poignée d’amateurs, qui sont incapables de distinguer leur égo de celui du peuple.
Faisons en sorte que notre pays trouve sa dignité et renoue avec nos coutumes et nos mœurs pourtant bafoués par les ennemis de la République. Ce pays souffre et pitié s’il vous plait. Il faut que l’armée retrouve elle aussi sa dignité car elle a été bafouée par ceux sensés la protéger.
yékassouomo yé taharifa hiyo karibou hou cliké harimoi ye pub, ye pub hiyo hi oudjoulizé habari za bourré kouézi
Que Dieu protege notre car c’est pas facile c’est pour cela Dieu nous envoie des galere aujourd’hui du vent violent,demain des pluies vis versa