Opinion libre: Mayotte & Interface. Le gouvernement français semble revenu sur les bons procédés diplomatiques en matière de résolution de conflits entre États.
Il faudrait prendre au sérieux la déclaration du premier ministre sur l’incontournable co-gestion de la question mahoraise par les deux pays concernés.
Mais dans la pratique, le gouvernement comorien devrait donner une suite logique à la désignation d’un délégué interministériel et d’un nouveau préfet à Mayotte.
Par conséquent, le gouvernement français ne pourrait pas s’opposer à la mise en place d’une délégation de l’Union des Comores à Mayotte, interlocutrice directe de la préfecture et de la délégation interministérielle pour les pourparlers à venir entre les deux États et les acteurs locaux.
Par ailleurs, le président de l’Union des Comores serait inspiré de bonne volonté s’il pourrait initier un consensus national en vue de faire partager la proposition comorienne à mettre sur la table des négociations, que ce soit avec la France ou avec la communauté internationale.
Nous ne pouvons pas laisser aux autres le monopole de la solution.
Dini Nassur
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