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L’origine sur la gabegie politique comorienne

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Dans l’archipel des Comores est confronté a deux sortes de gabegies; l’une est liée aux hommes politiques parce qu’elle est caractérisée de leurs malhonnêtetés, des vols et les mensonges. C’est le cas d’un leader politique qui soutient MAMADOU, pour un futur poste, afin de pouvoir payer ses dettes.

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L’autre qu’on peut appeler gabegie judiciaire, celle-ci dépend de la première. Si la gabegie politique perdure, c’est par ce que celle de la justice est indéniablement persistante.

Commençons par la gabegie politique source de notre mentalité. le peuple comorien a réussi via les autorités à banaliser le vol de leurs hommes et femmes politiques. Cette banalité gangrène la société entière et par conséquent, le peuple ne pense qu’une seule chose, il s’agit de la façon dont il peut participer au détournement des biens collectifs.

Certes, le détournement des deniers publics est un acte citoyen selon les uns, car celui ou celle qui ne le pratique alors qu’il a la possibilité de le faire, sera considéré comme un mal. Cette idée est ancrée dans l’esprit de tous les comoriens que celui qui gère l’argent de l’état est propriétaire aussi. Il peut faire usage avec sa famille et ses amis.

En effet, les citoyens encouragent les fonctionnaires à piller les biens publics. Ce pillage a des conséquences car, les citoyens ne cessent de payer lourdement les pots-cassés ( pas d’eau, pas d’électricité, pas des soins, pas justice, pas de sécurité). En tout, c’est la loi du plus fort.

Il faut dire qu’un pays où le peuple reste silencieux envers leurs dirigeants, surtout dans un contexte de souffrance profonde, ce dernier donne l’impression d’être satisfait de l’action politique. Il faut souligner que dès le départ, l’état comorien fut mal conçu en terme d’institution car, notre pacte fondamental n’eut pas tenu compte de notre manière de vivre et anticiper un éventuel changement du monde.

Ce pays a été conçu sur la soudaineté et non pas sur la durée. D’où, les difficultés politiques incessantes que connait le pays.

Cependant, rien ne peut donner de l’espoir aux comoriens sans une remise à plat de tout le modèle politique et institutionnel. Et pour ce faire et y parvenir, il est nécessaire d’intégrer notre puissance coloniale. Car, riens ne peut se faire sans elle. D’abord, elle connait parfaitement le pays, c’est la cinquième puissance mondiale et enfin, elle a ses intérêts à défendre. Donc, il faut absolument entamer une négociation constructive avec elle pour jeter les bases d’un pays de droit. C’est ainsi que le Sénégal arrive à se stabiliser tout en gardant des liens avec leur puissance coloniale.

qu’on le veuille ou non, la France est une superpuissance comme d’autres pays, elle cherche avant tout à préserver ses intérêts et son influence dans le monde. Donc, les autorités comoriennes doivent sortir dans la langue de bois, de l’hypocrisie avec la puissance coloniale afin de discuter l’avenir de deux pays.

Jouer avec deux faces cachées pourrait s’avérer dangereux. Dans notre pays, il y a 50 millions d’euros qui atterrissent chaque année dans la banque centrale comorienne. C’est une manne financière très importante qui vient de la diaspora. Cette somme pourrait intéresser évidemment nos deux pays pour le commerce. La France, pourrait aider les Comores dans quatre domaines clés: l’éducation, la santé, la sécurité et la justice pour faire un état de droit.

Mais, les autorités comoriennes doivent montrer l’envi de développer le pays. Le jeu des orientaux et leurs pétrodollars devient un échec total pour les Comores. Il est vrai, que ces pays n’ont eu de cesse d’injecter des dollars, mais rien ne fait pour la population.

Nous avons vu le Colonel AZALI qui courrait derrière KADHAFI, il a reçu une mallette pleine de dollars, alors que le pays plonge toujours dans la misère. D’ailleurs, Le capitaine RACHAD et AZALI ont eu ensemble un accrochage à cause de cette mallette.

Tout cela est possible dans un pays de non droit où le plus fort a toujours raison.

Dans ce pays, la justice ressemble à une maison close. Elle symbolise la pagaille et constitue une illusion pour les uns, et un échappatoire pour les autres. Il n’y a pas des magistrats des sièges et ne parle pas des magistrats du parquet. Les moyens humains et matériels sont quasi-inexistants. Et par conséquent, la corruption demeure la règle et le jugement reste une exception.

Si les autorités s’autorisent à un tel comportement, c’est parce que la justice de ce pays est un passoire pour les autorités politiques comoriennes.

personne n’hésite à détourner l’argent public car, elle sait qu’aucun juge ne pourra jamais l’inquiéter. Pire également, les autorités politique sollicitent des hommes et des femmes en déconfitures, voire endetté(es) de faire la politique afin de pouvoir liquider leur dette.

Comment voulez-vous qu’un pays réponde aux besoins de leur peuple, s’il n’y ait pas de justice digne pour la sécurité des citoyens?

Dans un pays sans justice n’est autre qu’une jungle où le plus fort est toujours le maitre.

Imane

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