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Majorité présidentielle : Fouad Mhadji monte au créneau

Moroni, mardi 07 Août 2012 (HZK-Presse) – Après son entretien ce jeudi à son domicile (Fomboni) avec le comité des sages, suite au conflit qui l’oppose au président Ikililou Dhoinine et le gouverneur Mohamed Ali Said,  Le vice président Fouad Ben Mhadji monte au créneau. Il a décidé de se prononcer sur ce qu’il n’a jamais cru être un conflit et a invité les élus et les anciens élus de l’ile pour leur en parler.

 

« Une réconciliation sans que je sache ce que j’ai fait me parait absurde » a indiqué le vice-président Fouad Ben Mhadji lors de son entretien, ce samedi matin à son domicile, avec certains politiciens de l’ile. Il faut surtout noter, la présence d’Ali Said le président du Conseil de l’ile, et son successeur Moussa Mahoma, l’ancien président de l’assemblé nationale Said Dhoifir Bounou, l’ancien président de l’ile Mohamed Said Fazul, le député Bienrif Tarmidi et autres politiciens.

 

« Personne n’a l’intention de faire du mal à l’ile de Mwali et encore moins, moi qui ai tant combattu pour les intérêts de cette ile » n’a cessé de marteler Fouad Mhadji, « ce qui est certain, nous assistons à une non application des textes en vigueur et certaines personnalités politiques qui prétendent être du coté du président qui cherchent à tout moment à allumer la mèche» a-t-il poursuivi.

 

Pour le vice président Fouad, la constitution a bien précisé le rôle du vice président dans l’ile dont il est issu, mais cela est balayé par un revers de la main par le chef de l’Etat avec la complicité supposé du gouverneur, en citant certains exemples précis. « Malgré cela, moi j’ai toujours continué à travailler avec le président dans l’esprit de l’intérêt de la nation, sans embrouille » précise Fouad avant de dire qu’il n’a jamais cru à ce que les gens disaient au sujet d’un conflit entre lui et le président de la république. Mais lorsque le sujet a défrayé la chronique des journaux locaux, le vice président a décidé de briser le silence.

Ce vice président connu à Mohéli sous le pseudonyme Mouendilifou, parle d’un coup d’Etat institutionnel depuis le jour où le notable Soilihi Mohamed, sur la place de l’Independence a parlé de Ikililou Ali Said et Mohamed Dhoinine pour montrer que tout ce qui compte ce sont les relations entre le président et le gouverneur au détriment du rôle du vice président que la constitution lui a dévolu. « Tout ce dont on m’accuse, je n’y suis pour rien malgré les abus » dit-il en citant le problème protocolaire survenu à Rio avec la première dame, celui des nominations dans l’ile… etc.

Quant à ses relations avec Mohamed Ali Said, « malgré que les intérêts personnels du gouverneur priment, dit-il, sur les intérêts de l’ile » tout allait bien jusqu’à ce qu’on l’accuse de lui avoir raccroché le téléphone au nez, « pourtant je ne lui ai pas raccroché le téléphone, c’était certainement un problème technique de la liaison » explique Fouad avant d’ajouter que « le lendemain je l’ai rappelé et il n’a pas de décroché ».

Pour Fouad, il y a un vrai problème dans la gouvernance car il manque cet esprit de cohésion et la loi de contreseing et celle de la décentralisation des institutions qui sont tous les deux sur la table de l’assemblée nationale vont pouvoir résoudre une partie des problèmes.

Dans cette rencontre, deux idées opposées se sont dégagées. L’une soutenue par Said Dhoifir Bounou, Elamine Ali Mbaraka l’ancien maire de Fomboni et approuvée par le vice président selon la quelle il ne peut pas y avoir consensus au détriment des textes en vigueur. L’autre idée celle des sages de l’ile soutenu par Ahmed Bacar ancien candidat au gouvernorat et quelque part par Bienrif Tarmidi, Fouad doit à tout prix chercher à convaincre les deux autres. Et selon Dr Nakib qui était présent dans la rencontre, ce qui se passe aujourd’hui entre le président et son vice président était prévisible depuis leur désignation « à chaud » comme candidat par l’ancien président Sambi.

Est-ce que l’on s’achemine vers un dénouement de la crise au sein du trio des plus hautes personnalités politiques de l’île de Djoumbé Fatima au pouvoir ? Difficile de le dire mais selon député Bienrif, la date limite à ce conflit c’est le mois de décembre au-delà, les élus vont s’en occuper.

Mouayad Salim

Moroni, mardi 07 Août 2012 (HZK-Presse) – Après son entretien ce jeudi à son domicile (Fomboni) avec le comité des sages, suite au conflit qui l’oppose au président Ikililou Dhoinine et le gouverneur Mohamed Ali Said (lire notre dernier article), Le vice président Fouad Ben Mhadji monte au créneau. Il a décidé de se prononcer sur ce qu’il n’a jamais cru être un conflit et a invité les élus et les anciens élus de l’ile pour leur en parler.


« Une réconciliation sans que je sache ce que j’ai fait me parait absurde » a indiqué le vice-président Fouad Ben Mhadji lors de son entretien, ce samedi matin à son domicile, avec certains politiciens de l’ile. Il faut surtout noter, la présence d’Ali Said le président du Conseil de l’ile, et son successeur Moussa Mahoma, l’ancien président de l’assemblé nationale Said Dhoifir Bounou, l’ancien président de l’ile Mohamed Said Fazul, le député Bienrif Tarmidi et autres politiciens.


« Personne n’a l’intention de faire du mal à l’ile de Mwali et encore moins, moi qui ai tant combattu pour les intérêts de cette ile » n’a cessé de marteler Fouad Mhadji, « ce qui est certain, nous assistons à une non application des textes en vigueur et certaines personnalités politiques qui prétendent être du coté du président qui cherchent à tout moment à allumer la mèche» a-t-il poursuivi.


Pour le vice président Fouad, la constitution a bien précisé le rôle du vice président dans l’ile dont il est issu, mais cela est balayé par un revers de la main par le chef de l’Etat avec la complicité supposé du gouverneur, en citant certains exemples précis. « Malgré cela, moi j’ai toujours continué à travailler avec le président dans l’esprit de l’intérêt de la nation, sans embrouille » précise Fouad avant de dire qu’il n’a jamais cru à ce que les gens disaient au sujet d’un conflit entre lui et le président de la république. Mais lorsque le sujet a défrayé la chronique des journaux locaux, le vice président a décidé de briser le silence.


Ce vice président connu à Mohéli sous le pseudonyme Mouendilifou, parle d’un coup d’Etat institutionnel depuis le jour où le notable Soilihi Mohamed, sur la place de l’Independence a parlé de Ikililou Ali Said et Mohamed Dhoinine pour montrer que tout ce qui compte ce sont les relations entre le président et le gouverneur au détriment du rôle du vice président que la constitution lui a dévolu. « Tout ce dont on m’accuse, je n’y suis pour rien malgré les abus » dit-il en citant le problème protocolaire survenu à Rio avec la première dame, celui des nominations dans l’ile… etc.


Quant à ses relations avec Mohamed Ali Said, « malgré que les intérêts personnels du gouverneur priment, dit-il, sur les intérêts de l’ile » tout allait bien jusqu’à ce qu’on l’accuse de lui avoir raccroché le téléphone au nez, « pourtant je ne lui ai pas raccroché le téléphone, c’était certainement un problème technique de la liaison » explique Fouad avant d’ajouter que « le lendemain je l’ai rappelé et il n’a pas de décroché ».


Pour Fouad, il y a un vrai problème dans la gouvernance car il manque cet esprit de cohésion et la loi de contreseing et celle de la décentralisation des institutions qui sont tous les deux sur la table de l’assemblée nationale vont pouvoir résoudre une partie des problèmes.


Dans cette rencontre, deux idées opposées se sont dégagées. L’une soutenue par Said Dhoifir Bounou, Elamine Ali Mbaraka l’ancien maire de Fomboni et approuvée par le vice président selon la quelle il ne peut pas y avoir consensus au détriment des textes en vigueur. L’autre idée celle des sages de l’ile soutenu par Ahmed Bacar ancien candidat au gouvernorat et quelque part par Bienrif Tarmidi, Fouad doit à tout prix chercher à convaincre les deux autres. Et selon Dr Nakib qui était présent dans la rencontre, ce qui se passe aujourd’hui entre le président et son vice président était prévisible depuis leur désignation « à chaud » comme candidat par l’ancien président Sambi.


Est-ce que l’on s’achemine vers un dénouement de la crise au sein du trio des plus hautes personnalités politiques de l’île de Djoumbé Fatima au pouvoir ? Difficile de le dire mais selon député Bienrif, la date limite à ce conflit c’est le mois de décembre au-delà, les élus vont s’en occuper.


Mouayad Salim


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