Tribune: Il était bon, sociable, le prototype rare de nos jours. Notre KHAM’S à nous tous nous a laissé croire qu’il peut encore être vivant par nous. Même mort, il a su nous insuffler l’espoir de prendre sa soudaine disparition comme une des ses humeurs noires.
De 17H 30 à 5H30, nous avons ratissé la mer de Nioumakouni à Firacho et vice versa. Nous avions refusé de croire à sa mort. Surtout moi qui l’ai vu pleine de vie dans un convivial « Voulé » à Nioumakouni. Il ne m’a pas dit Adieu! F.B.I, comme il m’appelait avec affection.
A 17H30, alors que nous avions versé une grande partie de nos larmes bercées par l’espoir , nous étions tentés de croire que KHAM’S allait nous surprendre d’une soudaine apparition. Mais une terrible nouvelle vient nous confirmer l’adage comorienne « un bon arbre n’a pas de longévité dans la forêt ». Et nous avons subi le verdict sans échappatoire du tout-puissant: « Tout âme goûtera à la mort ».
Non!, nous sommes face à une sociologie qui dépasse la mort.
Non! KHAM’S est en nous et pour longtemps encore. Il est notre champion dans son caractère humain. JE SUIS KHAM’S!
Mes condoléances à l’humanité.
BEN ALI.
Réagissez à cet article