Miss Comores n’a pas été filmée à son insu comme elle le prétend

Si Miss Comores s’est laissé filmer nue de peur qu’on ne ternisse son image, elle cache quoi exactement ?

La question mérite de se poser car l’affaire est plus que curieuse. Dans son argumentaire où elle tentait tant bien que mal de redorer son blason en parlant de « viol » et de « séquestration », Miss Comores (de son vrai nom Mouzdati Bacar, ambassadrice de la beauté comorienne au sein de la diaspora de France depuis avril ) laisse entendre qu’elle a acquiescé à contre cœur de donner son corps à son ex débarqué chez elle en présence de son actuel amant car, selon ses propres termes, « la personne voulait nuire à «  image » et l’« atteindre ».

Avant d’aller loin, rappelons que notre Miss a d’abord prétendu s’être fait filmer à son « insu ». Dans la vidéo, l’on voit bien qu’elle regarde vers l’objectif, en rejoignant son ex sous la contrainte. Elle a un moment essayé d’arracher la caméra des mains de son « ex ». On y voit bien sa main droite se diriger vers celui-ci. Son ex qui tient la caméra le lui en empêche, la saisissant violemment la main. « Attention (ne fait pas l’idiot) », le prévient la « victime », au moment où elle essayait de récupérer ce qui semble être un téléphone portable. Celui qui filme, d’ailleurs, semble avoir prémédité ce qu’il fera après de la vidéo car il fait volontiers des commentaires, en disant notamment « Miss Comores. Miss Comores ». Ou encore, « j’enregistre ça » comme pour présenter au public celle qu’il s’apprête à ternir l’image. Dessein malheureusement réalisé.

Continuons à fouetter les mêmes chats. C’était quoi le sujet ? Ah, si. On parlait du mystère Miss Comores. Parlons-en, si ça vous chante,…au risque de nous attirer les foudres de celles et ceux qui luttent bec et ongles pour la défense de l’ambassadrice de la beauté Comorienne en France. La cause est légitime. Noble aussi. Nous aussi nous la défendons. Mais Mouzdati Bacar savait pertinemment qu’elle était filmée, les images en témoignent. En plein ébat sexuel, son ex la retrousse intentionnellement les cheveux qui bordent son visage, la retourne la tête, comme pour que sa proie devienne facilement reconnaissable dans la vidéo. Vous l’aurez compris, elle est en action avec son ex et non avec son actuel amant comme le fait croire la presse française. Ceux qui ont visionné la vidéo complète (nous, nous n’avons que quelques séquences) affirment que la victime « souriait ». À contre cœur ?

Ban…avouons que c’est compliqué car les petites séquences en notre disposition montrent une femme endiablée pendant l’acte. Ce qui est sûr, elle était consciente qu’elle se faisait filmer et son amant est resté les bras croisés. Intriguant, non ? Nous supposons également que si elle s’est laissé filmer en plaine action sexuelle « sous la menace » et la contrainte par une personne avec qui elle ne partage plus son cœur, et de qui elle craint que son image ne soit entachée, ce qu’elle a de plus lourd à cacher. Quelque chose qui pourrait davantage « nuire à [son] image » que la scène en question.

Avant de finir, qu’il nous soit permis d’insister que tout un chacun a le droit de disposer de son corps. Français/se ou Comorien/ne nous en avons le droit. Miss Comores n’est pas la seule ni la dernière victime de revenge porn. Des Comoriennes sous des burqas et qui accomplissent les cinq prières du journalières s’adonnent à cœur joie à des ébats sexuels filmés. Qu’on arête de dénigrer Miss Comores. Parlons-en tout simplement, ça profitera aux autres.

ENCADRÉ:👇

Who’s Miss Comores 2019 ?

De son vrai nom Mouzdati Bacar, âgée de 22 ans, elle est choisie Miss Comores 2019 au sein de la diaspora comorienne de France. Originaire d’Inane Mbadjini Est dans la grande Comore, elle réside à Nice. Elle travaille en tant qu’agent d’escale chez Air France à l’aeroport de Roissy Charles de Gaulle.