Comme à l’accoutumée, à l’approche des fêtes de fin de ramadan, Moroni la capitale est prise d’assaut par les vendeurs venus de tous les horizons. Mais également par la population qui s’avère moins dépensière cette année. La faute à un pouvoir d’achat qui n’incite pas à l’optimisme.
Dans toutes les artères qui font la liaison du petit marché au grand marché de volo volo, tous les murs et toutes les chambres donnant sur la route sont toutes inondés d’habits traditionnels, d’articles de décoration d’intérieurs, de chaussures de toute catégorie. Pour circuler dans la capitale en taxi, il vaut mieux que la destination ne nécessite pas un passage obligatoire vers volo volo.
Les chauffeurs refusent catégoriquement toute option qui exige d’affronter les bouchons qui se forment matin, midi et soir depuis le rond-point d’ambassadeur jusqu’à Salimamoud. La musique et les klaxons ne manquent pas et font naturellement monter l’ambiance. Il faut au moins cette ambiance pour garder éveiller les vendeurs en ce sens où au niveau du chiffre d’affaire journalier, les choses ne sont pas aussi enthousiasmantes.
Les clients rechignent à mettre les mains dans leurs poches et estiment les articles restent très coûteux aussi bien dans les boutiques qu’auprès des vendeurs ambulants. Les visiteurs se multiplient mais les acheteurs ne se montrent guère.
Med Youssouf, Comores infos à Moroni
Réagissez à cet article