Le système des nations unies et le ministère de la santé chargé de la cohésion sociale ont organisé, la semaine passée, un atelier national de réflexion stratégique sur la consolidation de la paix et la cohésion sociale. Le chef de l’Etat, qui a donné le coup d’envoi des travaux, est revenu sur la présidence tournante entre les îles des Comores.
Comprendre les conflits pour mieux les prévenir », tel est le thème choisi lors de l’atelier national de réflexion stratégique sur la consolidation de la paix et la cohésion sociale qui s’est tenu à Moroni la semaine dernière, l’objectif étant d’établir un plan d’action pour la paix dans l’archipel.
A l’occasion de son ouverture, le chef de l’Etat a déclaré que les crises politiques récurrentes, l’instabilité institutionnelle et les conflits qu’a connus le pays depuis son accession à l’indépendance avaient gravement freiné sa marche vers le progrès et le développement.
Aussi le président Ikililou Dhoinine a-t-il appelé au respect des textes normatifs de la réconciliation nationale, qui demeure selon lui, « le seul gage qui garantisse la paix et la cohésion sociale dans notre pays ». Le président Ikililou a affirmé que le gouvernement ne tolérerait pas que l’autonomie des îles et la présidence tournante soient remises en cause. « Le sentiment profond d’injustice dans une île peut contribuer à la rancœur à l’égard de l’Etat et des autorités de l’Union », a déclaré le chef de l’Etat.
Les Nations Unies entendent identifier les sources de conflit et accompagner l’Union des Comores vers le dialogue. « La garantie d’un environnement pacifique est une condition sine qua non pour un développement durable à la démocratie et le progrès en Union des Comores », a dit, de son côté, Leo Isidro Heileman, le coordinateur du SNU.
Mohamed Youssouf
LGDC
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